Ca se passe sur la planète terre. Où, ce matin une « démocratie » l’Angleterre menace d’envahir une ambassade, d’Equateur. Où, les trois filles d’un groupe punk de Moscou, les Pussy Riots sont menacées d’aller piocher dans un goulag Made in Poutine. Et tout ce tintouin d’un bout à l’autre de la planète pour une accusation de viol complètement fabriquée par la « justice » Suédoise, où pour insultes envers le « président » Poutine déguisés en hooliganisme et incitation à la haine religieuse.
Qué viva Equator !
Julian Assange dans le tambour du sèche linge des systèmes « judiciaires » : Australiens, Suédois, Anglais et surtout Américains, et, un petit pays qui ose défier ces grandes puissance ; l’Equateur.
Julian Assange, Wikileaks, les 250.000 messages donnés par le soldat Braddley Manning. Qu’est pas prêt de sortir de tôle celui là. Assange, celui par qui certaines vérités qui DEVRAIENT être connues du public, des électeurs, mais qui ne le sont pas, couvertes par le secret d’état, le secret défense, le secret des services secrets, des ambassades, par les médias aux pieds, que dis-je, à la culotte des puissants et qui se taisent, omettent, omerta.
Voila ti pas que d’un seul coup, NOUS, les citoyens du monde pouvions lire des messages émanant d’ambassades, de certaines admistrations, et que nous pouvions entre apercevoir combien ceux qui gouvernent nous bernent, nous mentent, nous volent et surtout nous méprisent.
S’il y a bien une administration qu’en a gros sur la patate c’est celle des Etats Unis. Z’aiment pas les Yankees qu’on mette not gros nez fouisseur dans leurs petites salades pas proprettes ; zont donc décidés d’intervenir contre le ci devant Julian Assange.
Facile : organiser une petite sauterie en Suède, inviter le « héro », lui balancer dans le lit une femelle à la dévotion des américains et CIA incluse si affinités ; Puis, construire un scénario tuyaux de poêle de viol. Un viol il est vrai un peu tiré par les poils de pubis, car, comme chacun le vit ce soir là, la dame et Julian avaient de concert, ou bien comme on dit, deux adultes consentants décidés de jouer la bêbête à deux dos ; donc, pour le viol-viol, pas question. Mais les Suédois comme chacun sait, peuple créatif, à qui l’humanité doit Ikea, Volvo et la position en levrette, trouvaient que : au début du coït ce n’est pas un viol, car ya préservatif, mais vers la fin, not Julian perdant la tête enlève, ôte, perd (qui saura) le dit préservatif, et là, ben… Ya viol ! Ouais, c’est comme ça en Suède… Mais il ne faut plus s’étonner de ce pays des tropiques du snord, car récemment une proposition sérieuse par le parlement a demandé l’obligation pour les hommes de pisser assis dans les toilettes publiques, car, les dames féministes en ont marre des gouttes de pipi sur la lunette. Je suis sérieux, c’est une demande faite début juillet 2012… A quand le contrôleur du coït in interrompus avec capote juste derrière le male prêt à éjaculer ? A quand les contrôles in water closed afin d’être certain que le viking pose bien culotte ? A quand mon Lacan !
Il est évident que la Suède veut vraiment faire plaisir aux Ricains, pour certainement des raisons humanitaires… D’abord le Julian fut lavé de toute accusation par un tribunal, puis, les juges changèrent leur épaule de fusil et voulurent qu’il comparaisse de nouveau. Et pourquoi me direz-vous ? S’il est emprisonné en Suède, les Etats Unis pourront faire jouer les lois d’extradition, et alors, Assange risque tout simplement la peine de mort pour haute trahison s’il est jugé en gringo land.
On comprend mieux pourquoi, Julian se fait prier pour se livrer. En dernier recours, comme son propre pays l’Australie le laisse tomber comme une chaussette sale, qu’un membre du gouvernement à même précisé : « c’est entre Assange et la justice Suédoise que ça se passe », alors, ni une ni deux, Assange se réfugie à l’ambassade de l’Equateur à Londres. Comme les anglais ne sont même plus une puissance décidante, mais seulement des organisateurs de jeux (quelle déchéance), et ben, ils menacent d’envahir l’ambassade si le président de l’Equateur donne l’asile politique au fondateur de Wikileaks. Un pays émergeant ferait ce genre de turpitudes, et c’est les F16 qui bombarderaient la capitale… Les Ricains sont absolutly furax, car entre Chavez, Castro et Rafael Correa, ce sont 3 présidents loustics qui passent leur temps à faire la nique à l’administration U.S.
Depuis, je dirais une bonne décennie, la gouvernance mondiale tâte le terrain afin de voir jusqu’où peut elle pousser le bouchon. Si nous nous laissons faire sur ce coup là, permettre qu’un pays puisse piétiner le traité de Vienne qui protège toutes les ambassades du monde, et bien, ce sera un pas de plus vers « le dernier mot appartient aux Oligarques ».
Twist again à Moscou
Là c’est plus anecdotique, mais que des chanteuses mettant en boite le Vlad Poutine ne devrait pas soulever la patte à un canard « laquais ». Pourtant, dans la belle Russie Poupoutinienne, ben mieux vaut la fermer si on ne veut pas être bouclé. Se foutre de la gueule de Vlad, c’est pousser à la haine religieuse, et faire preuve d’hooliganisme… Etre un « mauvais russe » aujourd’hui, c’est tirer la langue à Poutine. Entre parenthèse j’adore le nom des trois nanas kepon : Pussy Riots : les foufounettes qui manifestent ! Yes, Da !
… Et pendant ce temps là…
Quel rapport entre Julian Assange et les Pussy Riots ? A part le faite que ça se passe dans la même région… Vaginale, c’est aussi deux cas où parler, même avec un poil de pubis sur la langue, peut mener à une condamnation à mort ou quelques années au goulag… Et pendant ce temps là ?
Le Barak Obama, qui m’a vachement déçu a eu son prix Nobel de la paye… Donné par la Suède, les jeux olympiques sont finis et les Anglais devront payer jusqu’en 2040, le Poutine chasse l’ours et not président franchouille est à Brégançon avec la Valérie, les doigts de pied en éventails, mais pas l’inverse et tout le monde s’en tape des Julian Assange australien et son Wikileaks pourtant indispensable, ou plus près de chez nous d’un Denis Robert et l’affaire Clearstream (jamais résolue).
Pourtant sans ces Julian et Robert et ben, nous serions encore plus dans le Swartz, plus dans le pot au noir.
Qu’un peu de vérité surgisse et c’est un pan de notre monde qui soudain prend vie.
Georges Zeter/Aout 2012
Ps : dernière minute : L'Equateur accorde l'asile politique à Julian Assange