PUSSY RIOT
Arrêtez de crier avec les loups, qui ont plutôt des intentions inavouées: Iran, Syrie et consorts. Je sais, je vais me faire des ennemis. Critiquer Poutine est une chose normale, profaner un lieu de culte en est une autre. Mais moi, je ne me mêle jamais avec les professionnels du “choquage”, avec ceux qui disent urbi et orbi défendre la liberté d’expression quand ça les arrange. Les trois jeunes femmes du groupe de punk rock russe Pussy Riot sont reconnues «coupables de hooliganisme». Oui, le tribunal a raison. La présidente du tribunal Khamovnitcheski à Moscou a entamé la lecture du jugement que vous pouvez suivre en direct live depuis ALLAINJULESTV. Vous verrez une foule en délire, des clowns qui en font leur nouveau cheval de bataille après l’avortement de leur soi-disant révolution contre Vladimir Poutine.
La profanation
“Les Pussy Riot risquent trois ans de camp pour une «prière» anti-Poutine dans une cathédrale”, disent les médias dominants. Il ne s’agit pas de ça mais plus de la profanation d’un lieu de culte. Poutine est le prétexte, une machination pour faire croire que c’est lui qui tire les ficelles. C’est de l’esbroufe. J’ai vu une ministre de Hollande qui se dit musulmane en faire son combat. D’ailleurs, même Madonna a pris fait et cause pour ces trois soubrettes. Normal, pour la ministre, cette profanation n’a pas eu lieu dans une mosquée. Seulement voilà, imaginons un instant, un groupe de rap qui va dans une église, une synagogue, se moquer de François Hollande, pire, demander son départ du pouvoir, je vois les cris d’orfraie. Combien de procès contre les groupes de rap initié par la Place Beauvau ?
La juge a souligné qu’il n’y avait pas eu, de la part des trois effrontées, de “repentir” et qu’elles avaient “violé l’ordre public” et “offensé les sentiments des croyants”. Tout à fait d’accord. Ainsi, en lieu et place de leurs chansons, que dis-je, daubes “subversives”, elle chanteront des comptines orthodoxes et feront de vrais prières. Au goulag, elles apprendront à aimer leur pays en chantant l’hymne national russe. Alors, les Pussy Riot au Goulag ou ailleurs, rien à foutre !