Le Mâle bricole #2

Il y a peu, le Mâle et moi avons déménagé. Enfin j’emploie la 1^ère personne du pluriel alors que techniquement, depuis 6 mois, nous ne vivons presque plus ensemble (j’y reviendrai), mais bon, ce sont nos meubles (ou un joyeux melting pot de ceux de nos appartements de célibataire respectifs), nos affaires… Et puisqu’il y vit entouré de toutes ces choses (et qu’accessoirement, je participe au loyer), notreappartement.

Bref, dans ce nouveau nid, comme dans le précédent, il y a une cuisine ni-meublée-ni-équipée-ni-rien, juste une pièce vide avec un évier (qui fuit) et un placard en dessous. Aussi le Mâle, qui je dois l’admettre s’est chargé de tout (sauf de bien noter la date du rendez-vous avec le technicien d’EDF, ce qui nous a valu près d’une semaine sans électricité), a apporté dans ses cartons le matériel nécessaire pour suspendre nos meubles de cuisine.

Dans son attirail de pro-du-chantier : un perforateur emprunté à un ami dont il espérait se servir de perceuse. Imaginez la bête, raccordée à une rallonge électrique de 20m qui court dans le couloir de la résidence depuis la prise du local technique jusqu’à notre appartement (rapport à l’anecdote EDF pré-citée), et le Mâle perché sur une chaise pliante hyper casse-gueule appuyant sur la gachette… VVRRROUUMMMM (onomatopée non contractuelle)Et voilà le travail : un joli trou permettant de communiquer de la cuisine à la chambre ! Le souci du Mâle ? Son manque de rigueur : il agit d’abord et observe après (voir sur le même thème « Le Mâle bricole #1 »). Pour cette fois, taper dans le mur pour identifier la matière avant d’attaquer une plaque de plâtre au perfo, ça aurait pu faciliter nos travaux… Mais bon, il a fini par résoudre la question de la fixation des placards, c’est l’essentiel (même si je crains un peu d’en prendre un sur la tête…).