Magazine Journal intime

Visions – Lisa Jackson

Publié le 20 août 2012 par Anaïs Valente

"Le dimanche, on lit au lit".

Pour ce second ouvrage, j'ai ressenti totalement l'inverse de ce que j'ai vécu pour Cœurs-brisés.com, dont je parlais dans un précédent billet : j'ai adoré la lecture dès la première page… mais j'ai détesté la fin.

Pas de bol.

Et de me demander s'il vaut mieux être déçue de la fin d'un livre plutôt que de son début…

Dommage, car, hormis cette fin qui m'a complètement parue bâclée, ce thriller Arlequin est génial.

Il raconte quelques semaines de la vie d'Olivia Benchet, qui habite depuis peu à La Nouvelle-Orléans.  Pas de surprise en apprenant qu'elle est sujette à de multiples visions (d'où le titre du livre), toutes plus effrayantes les unes que les autres : des femmes assassinées dans des conditions effroyables.

Un peu comme Allison Dubois l'a fait dans Medium, elle avertit la police, qui se moque allègrement d'elle et de ses divagations.  Sauf peut-être Rick Bentz, flic solitaire et bourru, qui décide, contre toute attente, de lui faire confiance, de la protéger, et d'enquêter avec son aide.  Car les visions d'Olivia se précisent : l'assassin la connaît, sait qu'elle le voit, et a décidé de se débarrasser d'elle…

Vraiment un bon petit thriller, auquel il ne manque rien : angoisse allant crescendo, gentille demoiselle solitaire en proie à un pouvoir peu enviable, flic solitaire également mais ô combien séduisant (hé, c'est Arlequin hein), intrigue vraiment bien faite et façon de présenter les choses qui provoque une addiction aussi soudaine qu'inattendue et qui a fait que j'ai dévoré le livre en aussi peu de temps qu'il ne faut pour lire le résumé, ou presque.

Sauf que la fin, la fin, la fin… que vous dire de la fin, sans vous la raconter ?  Elle est nulle la fin.  Pas nulle au niveau histoire, après tout un auteur écrit la fin qu'il veut, happy end ou pourrited end (comment skon dit pourri en anglais ?).  Mais j'ai eu la sensation que Lisa Jackson s'était dit "pffffff, ça commence à me saouler d'écrire ce livre, qu'on en finisse, deux petites pages, pas crédibles pour un sou, et basta".  Vous vous souvenez des thrillers des années 80, genre Liaison dangereuse, où la fin était du pur n'importe quoi, avec des gens qui mourraient durant des plombes, après une chtite résurrection aussi inattendue qu'improbable, des gens qui mourraient avec le sourire, en disant un truc du genre "je meurs, merci pour tout, soyez heureux, vous l'avez mérité, je vous aime, enjoy, rhaaaaaaaaaaaaa" ?  Ben la fin de Visions m'a fait penser à cela.  Autant tout le livre est crédible, autant la fin, ah non, cette fin, m'enfin Lisa, keskisépassé ?

Dommage…


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