Mika Yamamoto
BRÈVE- Hier, lors des “combats” entre l’armée loyaliste syrienne et les terroristes à Alep, la journaliste japonaise Mika Yamamoto, 45 ans, a été tuée, en compagnie d’un journaliste turc et avec ses collègues japonais. Elle couvrait les combats à Alep pour l’agence Japan Press, aux côtés de l’Armée syrienne libre. Voilà ce qui arrive, quand on s’associe avec des terroristes.
Avec une précipitation incomparable, la presse occidentale s’est déjà lancée à corps perdu dans l’annonce selon laquelle, ce sont les “chabbihas” (miliciens pro-régime), qui sont à l’origine de sa mort. Ceci nous fait nous souvenir de l’affaire Gilles Jacquier qu’ici, nous avons démonté. Ce sont les risques du métier mais, nos journalistes extrémistes, comme le suggérait la posteuse Nora, avec raison, ne s’empressent nullement pour parler de la mort des journalistes syriens pro-gouvernementaux, encore moins leurs enlèvements.
Ce traitement partial de l’information finit par lasser plus d’un. Il ne faut donc pas s’étonner que des journaux dits sérieux, se retrouvent à la rue, boudés par des personnes, qui ne sont pour autant pas des partisans d’un tel ou d’un tel autre, mais simplement des personnes sensées et avides de justice.
Nous regrettons, bien sûr, la mort de cette femme !