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Pendant les heures de pointes dans le métro à Paname

Publié le 21 août 2012 par Gilles Poirier
Pendant les heures de pointes dans le métro à Paris, il arrive que l'on trouve une banquette complètement vide alors que le reste du métro est bondé. Si on se rue sur la banquette croyant en sa bonne aubaine, très vite on déchante dès que l'odeur putride du personnage assis en face atteint nos narines, alors on a l'air très con assis ainsi seul face au SDF qui n'a pas pu se laver depuis plusieurs jours, n'osant pas se lever trop promptement pour ne pas l'offenser mais finalement n'y tenant plus, on fini par simuler une sortie à la prochaine station et on fini coincé en sandwich dans le prochain wagon. Et bien, ici, c'est un peu la même chose, à savoir que l'on doit travailler avec notre putois de service qui s'avère être un expat qui ne change jamais ses vêtements (il porte le même T-shirt rouge et la même combinaison de travail depuis plus de deux semaines alors que vu la chaleur et comment on transpire ici, on change nos habits tous les jours) et commence à tellement sentir le fauve que l'odeur s'imprègne plusieurs heures après son départ. Alors qu'il n'a passé que la matinée devant l'ordinateur, son odeur était encore vive à 4h de l'après midi. Le problème est que l'on a besoin de lui pour avancer dans le projet mais que personne n'ose trop s'approcher et que l'on ne peut pas changer de wagon.

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