Oui il est écrit quelque part noir sur blanc ou sur une pierre gravé que les hommes et les femmes qu’importe leur croyances, leur couleurs, leurs origines qu’ils sont tous égaux et libres. Est-ce vrai ? Il semble que le monde chante cette chanson avec de fausses notes
Nuage
Il est écrit
Il est écrit quelque part
Au milieu de nulle part
Dans un endroit inédit
Ou bien sur un manuscrit
Sur deux cotons qui s’accouplent
Près de deux montagnes en couple
Versant larmes de rosées
Dans l’azur sans offensées
Contre vents souvent instables
Montrant la vie vulnérable
Léchant l’ombre du soleil
Frôlant l’arbre qui sommeil
Sur le sable scintillant
Désert de neige insouciant
Bercés par des vagues vierges
Ou des cristaux qui submergent
J’ai ouïs, il y a longtemps
Un mot, une phrase d’antan
Mêlé au parfum de rose
Diffusant à faibles doses
Comme l’écho d’une chanson
Sous l’air de milles frissons
Soufflant des proses ou poèmes
A la façon des bohèmes
À l’orée des souvenirs
De l’aurore des soupirs
Jusqu’à la fente de la nuit
La destinée s’est enfuit
Mais, j’ai pourtant vue un jour
Sur l’univers des labours
A travers des yeux en larmes
Et dans un cœur plein de charme
Un oiseau de liberté
Aux couleurs de charité
Et si ce n’était qu’un rêve
Une hallucination brève
Car les adages s’embrouillent
Des lèvres pâles bredouillent
Les mains et le corps tremblotent
Espérant un antidote
Les lettres, les sons s’emmêlent
Puis, les phrases s’entremêlent
Ils ont effacé la paix
Pour une guerre en relais
Et pourtant, il est écrit
Même chez les érudits
Que nous sommes tous égaux
Où c’est pour cacher les maux
Le rideau est bien tombé
Le feu de haine a flambé
Mais, il reste un peu d’espoir
Abriter dans les tiroirs
Rachel Hubert (Nuage)
11 Novembre 2004