Quel mois d’août les enfants ! Pour ceux qui suivent, je ne suis pas encore partie en vacances et depuis fin juillet, il n’y a pas un chat dans les bureaux. J’appelle habituellement cette période, une période angélique.
C’était bien, c’était top, je n’ai pas fichu grand-chose mais j’ai fait ce qu’il fallait, en suivant les bons conseils du livre Bonjour Paresse de Corinne Maier : « Feignons d’en faire des caisses, mais surtout faisons des caisses du peu que l’on fait ». Leçon retenue ! Je n’ai jamais aussi peu travaillé dans un job que durant ces dernières semaines, tout en faisant ce qu’on me demandait de faire. Oui c’est compliqué, mais efficace pour appréhender une nouvelle vie. Car tout ce temps gagné, c’est du temps pour le CV (avec des rimes en plus, quelle forme de vacancière !). Je vous tiens au courant, bien entendu, de l’avancée de mes recherches comme on dit.
Et donc je sais que vous trépignez de savoir ce qui se passe au bureau pendant que vous êtes au bord de l’eau, à vous tartiner de crème, à bouffer de la chipolata et même à vous mettre une mine au rosé dès 11h30 ! Eh bien, les gens disent du mal de vous, sachez-le. Nous avons passé, ma chère collègue (la seule avec laquelle je peux partager mes points de vue satanistes sur notre équipe, car elle a tout simplement les mêmes) et moi beaucoup de temps à refaire la garde-robe de tout le monde : le DRH qui la joue perso, le petit con diplômé qui joue au chef, l’assistante qui fait la gueule en permanence et notre patronne qui ne regarde qu’elle. C’était sans compter le soutien inattendu d’un autre collègue qui s’est livré à nous, lors de son passage dans notre fabuleux open-space, déversant cette bile qui a ruminé pendant deux ans je pense, parce que ça a duré longtemps le déversement de sa bile. Il s’est senti compris et nous, soutenues. Mais au-delà de ces petites méchancetés somme toute assez saines (personne n’aime tout le monde dans le monde de l’entreprise [admirez la double négation qui souligne l’effet dévastateur du travail]), nous avons chacune pris le temps de finir un peu plus tôt, et moi de travailler sur des trucs perso. Ouais, le temps est venu que je vous révèle que je travaille sur un livre, une sorte d’album photo. Mais chut, pas un mot de plus, je n’ai pas envie de me faire pécho, surtout si je parle des assistantes en mal de bonheur (litote).
Une photo qui dit tout :
(Intermède couleur et royauté : Couleur : Ou plutôt animation dirais-je. Mon manque d’intérêt à mon environnement professionnel direct n'a pas meilleur refuge que la bouche de Winona Ryder).
Royauté : j’ai découvert ce blog génial sur Kate Middleton, un blog qui parle des cours de maintien de la princesse par exemple, et ça, ça me plait. Pour les petits coquinous, on peut même y la princesse DE DOS ! Voici la home page http://blog.elle.fr/lejournaldemodedekatemiddleton/)
http://blog.elle.fr/lejournaldemodedekatemiddleton/
(Retour dans la vie réelle)
Mais la boss est rentrée cette semaine et comme elle est la seule à être rentrée, et que sans doute, ça l’ennuie, comme moi m’ennuie de faire des relances téléphoniques (c’est un exemple), eh bien, elle appelle tout le monde, surtout ceux qui sont en vacances et laisse des messages ou bien convie à des conférences téléphoniques (on dit habituellement « conf call », une appellation conne [violence gratuite]). Je suis heureusement épargnée par ses sollicitations car mes amis, dans ce job, j’ai ZERO responsabilité, ce qui sied à mon état d’esprit qui ne mérite pas que je me mette en branle pour cette équipe qui ne s’aime pas (euphémisme).
Mais passons, parce que ce qui motivait l’écriture de ce post est le fait que je suis devenue, peu à peu, une fille. Et cela me surprend moi-même. Bien entendu, je suis née avec mon sexe féminin et j’ai les oreilles percées depuis mon plus jeune âge. Non, je pense juste que je suis tombée dans le piège de la lecture des magazines féminins, et ces pièges, c’est attendre les échéances. Exemple : ah la rentrée, cool. ELLE va me faire un debrief des bons restos de Paris, ou bien des crèmes anti-âges. Et lire des trucs aussi useless me fait beaucoup de biens. Donc je ne m’en excuserai pas. Mais ces mots n’ont d’autre but que de louer ma façon à lâcher prise, et pour survivre dans une équipe pas jolie, jolie d’un point de vue moral, eh bien, sachez que c’est fort utile.