Ce soir je lisais sur mon fil Twitter que Neil Amstrong venait de nous quitter.
C’est cette même phrase que nous nous répétons pour apprendre nos leçons d’Histoire. L’histoire de la guerre, l’histoire de la technologie, l’histoire de l’Homme… C’est par cette phrase que nous répondons au question du Trivial Pursuit lorsqu’on nous demande « qui est « Neil Amstrong » ?
Ce jour là, lorsqu’ils posèrent les premiers pieds humains sur notre satellite naturel et lorsqu’il prononça sa célèbre phrase, je n’étais pas née.
Lorsque j’étais enfant, j’avais une fascination pour les astres inconnus. Je me nourrissais, tête plongée dans les livres – Le Grand Livre de l’Astronomie et Le Grand Livre du Ciel – de renseignements qui pourraient m’aider la nuit venue à comprendre ce que je voyais. Mais je ne voyais pas grand chose.
Des astres, j’ai deux souvenirs et non des moindres. Le premier est celui d’un journal télévisée qui annonce une comète. Je suis alors sortie dans le jardin avec mon frère et je l’ai vu, la comète de Halley. Distinctement, elle était là. Je ne mer appelle pas de mon âge et je ne comprenais pas grand chose. Pourtant je sentais bien qu’il s’agissait de quelque chose d’important et que je ne reverrai pas ainsi de si tôt. C’était exceptionnel.
Mon second souvenir est celui de l’eclipse solaire de 1999 visible depuis la France. Partielle depuis chez moi mais quasiment totale, je me rappelle de ce froid et de cette ombre sur nous. Je me rappelle de l’attente avant ce moment tant attendu et de la panique de mon chien quand la lumière baissa. Il était venu se réfugier contre moi, ce gros berger allemand.
Cette événement était tellement télévisuel, nous voulions tellement voir l’eclipse totale qui se déroulait à l’extérieure que nous étions devant notre téléviseur pour voir la réaction de ceux pour qui il faisait nuit en plein jour.
Alors ce soir Neil Amstrong nous a quitté, l’homme qui a marché sur la Lune, avec Buzz Aldrin.
Je ne me rappelle pas.
Mais c’est grâce à son souvenir que nous en construisons d’autres, les souvenirs de grands défis relevés par des centaines d’hommes et qui en réunissent des millions. Nous sommes bien peu de choses devant l’immensité. Vivons avec cela et profitons de ce qui est à notre portée.