Ce type d’emploi ne concerne pas uniquement le secteur associatif ou la fonction publique. Parfois, les emplois-jeunes ont aussi ouvert des débouchés vers les entreprises privées, beaucoup plus rarement.
Dans l'ensemble, les emplois-jeunes ont permis à leurs bénéficiaires de s'insérer pour une période plus ou moins longue sur le marché du travail. Malgré les critiques de la droite qui a régulièrement parlé d'assistanat ou encore d'emplois sans lendemain, le PS a décidé de remettre le couvertla sauce 2012.
Maintenant pour qui seront ces emplois, au départ réservé aux sans diplômés, de nombreux emplois jeunes étaient occupés par des Bac + 2 ; voire même plus.
Le gouvernement actuel jure ne pas vouloir commettre les mêmes erreurs. A priori les nouveaux emploi-jeunes, les nouveaux contrats avenir seront avant tout destinés à un public peu qualifié.
On a répété que ces nouveaux contrats d'avenir allaient beaucoup ressembler aux emplois-jeunes de Lionel Jospin. Quelques différences de taille, toutefois : ils seront moins nombreux, 150.000 sous le quinquennat de François Hollande, au lieu de 350.000 sous l'ère Jospin. Et la durée sera moins longue : trois ans maximum, contre cinq ans auparavant. Le gouvernement, qui a annoncé son intention de réduire les déficits publics, ne veut pas trop dépenser d'argent. Le coût des contrats d'avenir pour l'Etat est tout de même évalué à 1,5 milliard d'euros par an.
Pour l’instant, rien de fait pour les chômeurs entre 25 et 65 ans.
Cette tranche d’âge ne serait-elle pas assez intéressante pour le gouvernement ?