Monte le son, j’arrive pas à peindre

Publié le 02 août 2012 par Blended @blendedph

Certains écrivains partagent en fin d’ouvrage les œuvres musicales qui les ont inspirés lors de l’écriture. Des musiciens joignent des photos aux livrets de leur album pour donner une teinte graphique à leur univers. Quelques peintres accompagnent leurs expositions d’une bande son. Bref, tout artiste tend à colmater sa frustration de ne pas pratiquer un art total.
Martin Klimas pallie en partie ce manque. Grâce à lui, chaque morceau de musique peut potentiellement connaître le tableau pollockien que peint sa mélodie.
En déposant harmonieusement ses couleurs sur une feuille plastique au dessus d’un haut parleur, Martin Klimas envoie la peinture dans une valse endiablée, un pogo violent ou un déhanchement rock’n'roll. Un soulèvement unanime des couleurs, une réaction purement physique et instinctive, sans passer par le filtre paralysant du cerveau, comme une danse épileptique d’un Joe Cocker ou d’un Bob Marley.
On vous laisse avec un cadeau : le lien de chaque chanson sous la photo correspondante. Et une question à méditer : qui est le peintre, Martin Klimas ou Miles Davis ?

Miles Davis – “Pharaoh’s Dance

Steve Reich and Musicians – “Music for 18 Musicians

Kraftwerk – “Transistor”

Steve Reich and Musicians – “Drumming”

Miles Davis – “Bitches Brew”

Paul Hindemith – “Ludus Tonalis”

Jimi Hendrix – « House Burning Down« 

Karlheinz Stockhausen – « Sirius 69″