Michael Lockshin, surréalisme russe

Publié le 19 juin 2012 par Blended @blendedph

Sa campagne pour Eristoff lui a valu le deuxième prix du meilleur réalisateur extra-européen aux Young Director Award l’année dernière. Depuis, le réalisateur russe, Michael Lockshin, a commencé à signer des contrats en Europe et en Amérique. Un court métrage qui vient de finir sa post-production également. Bref, le talent a été reconnu, maintenant la carrière démarre.

Son univers est ouaté, sombre et chargé en second degré. Une ligne directrice dont Michael Lockshin ne s’écarte jamais. Il suit un chemin bien défini. Un objectif : faire une publicité qui ressemblerait à un film d’Eisenstein. Un leitmotiv : que ce soit personnel.
Le Russe revendique des influences cinématographiques. Polanski, Foreman, Bunuel, les Coens. Bref, un certain surréalisme et un humour certain.

Le scénario de publicité qu’il aimerait réaliser ? L’histoire d’un leader soviétique, charismatique, excentrique et totalitaire, fétichiste d’une marque.
Sincèrement ? Trouvez lui les subventions, parce que ce genre de films, on veut bien voir.