Jonathan Harris a pris un thème souvent traité pour le mener là où on ne l’avait jamais vu. Parce que le talent de réalisateur consiste bien à pouvoir transcender son sujet. En l’occurrence, celui d’un fils peu désireux de prendre la suite de son père, surtout quand celui-ci ne sait transmettre que dans la violence.
Avec The Cull, Jonathan Harris nous plonge dans la vraie vie de La Petite Maison dans la Prairie. Sombre et traumatisant, le film suit en permanence la première phrase assénée par la voix off, cette frontière, cette brèche entre la folie et l’amour. Un numéro d’équilibriste agrémenté d’images magnifiques mais qui ne nous sauvent jamais du vertige.