La carrière du réalisateur danois ressemble à des montagnes russes. Son film de fin d’études est multiprimés. Il est rallié par Lars Von Trier, Kristian Levring et Soren Krag-Jacobsen pour créer Dogme95. Il n’a alors que 26 ans et porte le cinéma danois sur ce qui ressemble à une nouvelle vague. Thomas Vinterberg réalise alors Festen, premier long métrage du collectif. Il ne signe pas le film selon le manifeste de Dogme95, mais on lui reconnaitra tout de même le prix du jury reçu à Cannes en 1998.
On pense alors que la carrière de Thomas sera semée d’étoiles.
Mais il semble que Thomas Vinterberg s’enferme dans on propre style. It’s All About Love (pourtant avec Joaquin Phoenix, Claire Danes et Sean Penn) en 2003, puis Dear Wendy sont deux immenses flops. En 2010, il tourne Submarino qui, bien que comptant ‘une sélection pour l’Ours d’Or à Berlin, n’est pas à retenir. Il revient donc avec La Chasse et signe un retour à Cannes 14 ans après Festen.
La Chasse relate l’histoire d’un quadragénaire qui déménage en province après son divorce. Alors qu’il remet sa vie sur de bons rails, une rumeur de pédophilie va se propager comme une trainée de poudre dans la communauté.
Ce film sonne comme un retour, une dernière chance pour Thomas Vinterberg. Une chance que toute la profession a à cœur de lui donner. Si La Chasse n’est pas un échec total, il y a fort à parier que le réalisateur danois reçoive un prix.