Il est certainement le plus contemporain des représentants du cinéma égyptien. En tout cas depuis la disparition de Toussef Chahine dont Yousry Nasrallah fut, à plusieurs reprises, l’assistant.
Le festival de Cannes a tout de suite reconnu du talent chez ce réalisateur, en le conviant dès son tout premier long métrage en 1988, avec Vols d’été. Depuis, il revenu trois fois (soit 4 de ses 8 films) dont cette dernière en 2012.
Yousry Nasrallah était déjà présent l’année dernière avec le film collectif 18 jours qui traitait du printemps arabe. Le cinéma égyptien, à l’instar du cinéma américain, sait rebondir très vite sur son actualité, son histoire récente. Nasrallah revient donc avec une romance autour de la place Tahrir, Après la bataille. La rencontre entre une manifestante et un cavalier venu pour disperser la foule de la place principale du Caire.
Quand on voit la qualité de ces films qui traitent les événements à chaud, on aimerait voir les français capables de telle prouesse. Pour l’instant, seul Xavier Duringer avec La Conquète semble avoir relevait le défi. Avec succès d’ailleurs.