L’agitation ne faiblit jamais, sur le Pont Charles !
Trilogie de l’été, suite et fin.
Voici enfin le dernier volet, tant attendu. Je sais que vous mourriez d’impatience… alors que la fin du mois d’août s’annonce – un peu trop vite, le moment est venu.
Peut-être même qu’après cette trilogie, quelques petits bonus suivront. Qui sait ?
C’est sous un soleil de plomb que nous sommes arrivés à Prague. La capitale tchèque n’a pas lésiné sur les artifices durant ce séjour… et la séduction fut totale ! Je rêvais de Prague depuis longtemps. Et je vous l’assure, le fait que ce pays soit l’un des plus grands producteurs de bière n’a rien à voir avec ce désir ancestral (au moins !).
Que dire, sinon comme d’habitude, vous révélez ce que vous savez déjà : Prague est une ville époustouflante !
Le Routard à la main, nous avons arpenté les rues de long en large en travers, sous le soleil, le vent et la pluie, sobres ou quelque peu éméchés (enfin surtout moi).
Le soir de notre arrivée, nous avons sauté dans la tour de l’hôtel de ville, où, attention mesdames et messieurs, vous pouvez monter en ascenseur !!! Une grande première pour moi ! Tout l’avantage de la vue, sans l’inconvénient des marches ! Quelqu’un d’un peu spécial pour moi me dirait qu’il faut savoir mériter les choses… mais j’ajouterais qu’on ne les mérite pas moins avec le souffle intact ! héhé.
Quelques bières plus tard et un repas au Lokál (je conseille ! bonne bière et un repas vraiment très fin – peut-être un peu cher, rapport à l’économie locale, mais qu’importe ?), nous étions prêts pour le dernier sprint des vacances !
Comme la vie est douce en vacances…
S’ensuivent trois journées splendides, entre visites effrénées, balades et escales gustatives.
Je n’ai pas hésité plus de deux minutes quand il a fallu choisir la première chose à visiter : le musée Mucha bien sûr ! Pardi ! Quoi d’autre ?! Un vrai ravissement. Un peu de frustration toutefois… celle de n’avoir pas trouvé de souvenir Muchesque (si) digne de mes désirs les plus fous !
Puis tout s’enchaîne : musée du communisme (vraiment très intéressant, et avec un atout de taille : des cartels en français ! Youhou !), boutiques d’antiquités, choucroute, spécialités, passages couverts autour de la place Venceslas, musée du cubisme tchèque, saucisses, bières, desserts… une vraie débauche de plaisirs et de curiosités.
Et nous ne sommes bien sûr pas passés à travers la case « château ». Après le petit déjeuner le plus cher de toute mon existence (ne pas toujours avoir foi dans les conseils du Routard, qui parfois dit n’importe quoi, et ne pas se précipiter dans le premier café trouvé au sortir du métro, même si c’est un Illy : parce que oui, c’était très cher. Mais bon quand même, il ne faut pas être trop négatif dans la vie héhé), direction le château. Marches, rues bien raides… pour arriver sur un site remarquable ! Un effort qui en vaut bien la chandelle !
Malgré les travaux nous ayant empêchés de contempler la façade du palais donnant sur la cathédrale, le site est très beau, et à taille humaine. Les visites sont courtes, et c’est encore dignes et alertes que vous sortez de cette demi-journée, de jolies choses plein la tête !
Ouh c’que c’est beau !
Pour cette dernière soirée tchèque, nous décidons de profiter du farniente local et de nous abandonner à la rêverie devant une bonne bière, le long de la Vltava.
L’âme en peine, le dernier matin, nous sautillons direction la Maison municipale, où nous prenons le petit déjeuner le plus royal de l’histoire du petit déjeuner (en tous cas de la mienne). Car, contrairement à toutes les apparences, c’est en effet là que nous avons pris le plus copieux petit déjeuner de nos vacances, pour un prix défiant toute concurrence, et ce dans un cadre art nouveau splendide !! Avis à la population : pourquoi se priver ??
Par le plus grand des hasards, au sortir de ce festin, nous arrivons pile au bon moment pour la visite guidée du lieu (11h). Alors même que nous pensions que nous repartirions sans connaître le mystère de la Maison municipale. L’apothéose des visites à Prague. Je ne remercie donc pas le Routard pour sa description du lieu et des conditions pour y entrer (en effet, nous sommes peut-être profondément demeurés, mais nous n’avions absolument rien compris à l’obscure explication proposée par le fameux guide !). Les différents espaces sont vraiment somptueux, soulignés par une décoration très fine et distinguée… dont le point culminant est bien sûr la Salle du maire, décorée par Mucha.
Sans oublier un détour par cette fameuse maison que Frank Gehry a su faire danser sur les bords de la Vltava…
Des dizaines de cartes postales (moches ou non) plus tard, ces vacances « en Europe » s’achevaient ainsi il y a maintenant plus d’un mois, et c’est avec une once de nostalgie que je vous relate ceci.
J’espère que ces quelques mots vous auront transmis la joie qui m’habite lorsque je pense à ces joyeux souvenirs… J’ai sûrement oublié beaucoup de choses, mais peut-être que l’un de ces récits vous conduira à votre tour dans l’un de ces hauts lieux de l’Histoire…
Je vous donne rendez-vous très bientôt.
Bonne rentrée ! (ouch !)