Cette étudiante, Marianne Schmitt est, et cela est très compréhensible, furieuse contre les autorités. Elle multiplie les conférences de presse et les déclarations enflammées. La mairie a, en effet, voté un texte visant l’interdiction de toutes occupations abusives et prolongées des rues et autres dépendances domaniales (…) lorsqu’elles sont de nature à entraver la libre circulation des personnes ou bien à porter atteinte à la tranquillité et au bon ordre public.
L’opposition accuse le Maire, Alain Juppé, de faire la chasse aux pauvres.Marianne explique qu’elle a vu une amie parler avec un groupe de SDF et qu’elle est venue la rejoindre et parler à son tour avec ces personnes. Des policiers a vélo sont arrivés, ont demandé leurs papiers et ont contrôlés leur identités avant de partir sans rien dire, d’après elle. Quelques semaines plus tard, Marianna a reçu une amende de 60 euros.
L’affaire est devenue publique après qu’elle est contactée Stéphane Lhomme, porte-parole du collectif pour l’abrogation de l’arrêté anti-bivouac. Alain Juppé renvoie tout le monde à la police, qui, elle, ne retrouve pas le dossier.
Déjà que les SDF étaient ignorés des politiciens, voilà que maintenant les simples citoyens sont obligés de les ignorés sous peine d’amende.
Dans quel monde vit-on ?