Dernier acte : « We belive in America ». La grande réunion républicaine s’est achevée en beauté. Les feux d’artifice et les ballons bleu blanc rouge n’étaient pas feints.
La cérémonie d’investiture de Mitt ROMNEY a été couronnée de succès. Bien-sûr, les Américains restent les meilleurs pour faire des shows… « à l’américaine » comme on dit. Je ne m’attarderais pas sur le côté médiatique, surtout qu’avec CNN (trop, beaucoup trop pro-Obama), en Europe on n’est pas trop gâté en sur les analyses des commentateurs ! Mieux valait suivre les discours sur internet.
Ce qui m’a surtout plu, c’est le sentiment d’unité de toutes les grandes figures et de tous les grands courants de la Droite américaine. Dans un sens, il faut remercier Obama.
Les Républicains modérés qui ont souvent des difficultés à s’allier à la droite la plus dure, ont moins de scrupule cette fois parce qu’ils ne peuvent supporter la situation économique et budgétaire désastreuse qui prévaut en cette fin de mandat d’Obama. Les « Libertarians », qui sont viscéralement opposés à une trop grande intrusion de l’Etat dans la vie des citoyens, voient en l’administration Obama leur pire cauchemar se réaliser. Réforme de la santé ultra-étatiste, régulations de l’économie, contrôles excessifs dans les aéroports… Ces amoureux de la liberté étouffent sous la politique d’Obama ! Et quant aux Conservateurs chrétiens les plus convaincus, (groupe dans lequel se reconnait votre bloggeur), ils ont pour la plupart surmonté toute réticence envers un candidat mormon, réputé plutôt modéré sur les questions sociales, parce qu’en face il y a l’administration la plus gauchiste que les USA ont connue. Mariage gay, avortement, légalisation de la consommation des drogues,… Sans compter sa mollesse à lutter contre la montée de l’islamisme dans le monde et à défendre l’Etat d’Israël, causes chères à leur cause.
La politique de l’administration d’Obama, qui a pris des mesures totalement imbuvables pour beaucoup à droite, est donc le meilleur ciment de cette droite qui est d’habitude si éclatée. Et cette convention a parfaitement montré cette unité, première condition à tout succès futur.
Mais le plus important dans tout cela, c’est de voir à quel point l’optimisme est de retour dans le clan Républicain. La nouvelle génération qui a pris le micro durant cette convention, inspirait la compétence, l’enthousiasme, la conviction et la recherche de résultats illustrant bien l’excellent niveau d’un parti qui est prêt à gouverner la 1èrepuissance mondiale.
Le ticket républicain promet l’orthodoxie budgétaire (en commençant par abolir, la prime au travail et au mérite, une politique étrangère à la hauteur de l’histoire des USA, des valeurs fondamentales retrouvées et la défense de la Constitution américaine qui est l’une des plus riches et des plus abouties.
2 pépites :
- L’ancien Gouverneur de Floride Jeb BUSH s’adressant à Obama… « J’adore mon frère George W. BUSH, cessez de critiquer mon frère pour vos propres échecs ».
- Bien-sûr Clint EASTWOOD, l’Inspecteur Harry, qui s’en prend directement à l’administration OBAMA : « ce pays est le nôtre ! »
Le succès économique de Mitt ROMNEY peut faire pâlir d’envie beaucoup de personnes, et les entreprises de capital-investissements ou « business angels » n’ont certainement pas une bonne image auprès des gens qui ne prennent pas le temps de comprendre comment les entreprises fonctionnent dans le monde économique réel. S’il y a bien une certitude, c’est que quand on est entrepreneur et qu’on a affaire avec les services publics, il vaut mieux avoir en face de soi un responsable qui connaît l’économie réelle (pas spécialement la théorique que l’on apprend, mais celle qu’on vit dans les entreprises..). Et j’enrage quand je pense aux milliards de dollars lancés dans des « plans de relance » aux Etats-Unis par des fonctionnaires qui n’ont rien faire pour produire cet argent, et qui ne connaissent même pas les secteurs dans lesquels ils investissent cet argent !
Personnellement, les raisons pour lesquelles je soutiens le camp républicain sont nombreuses, et je prends la mesure de l’importance pour le monde d’avoir un Président des USA qui comprenne l’économie pour l’avoir fait vivre personnellement. Les grands sommets de Chefs d’Etat, les accords commerciaux bilatéraux, le fonctionnement des grandes institutions, l’aide à apporter aux pays en besoin, et même la façon de faire des compromis entre des Etats ; tout ceci serait mieux géré, mieux appréhendé, et au final mieux réalisé par une personne qui comprend le secteur privé. Parce que contrairement au secteur public, dans le privé, il y a la culture de résultats qui est si importante quand engage sa responsabilité. En cette période de crises économiques, il est plus que tant d’élire un Président qui sait créer et développer des entreprises.
Comme d’autres, j’ai senti le souffle de l’optimisme venu de TAMPA.
ROMNEY/RYAN 2012 !