éditions Léo Scheer, 12 septembre 2012, 208 pages, 19 euros
lu pour les Chroniques de la rentrée littéraire
![la quatrième de couverture : Ils ne pensent pas à mal et au fond ce sont des gens bien, notion que vous avez apprise par cœur même si ce sont des personnes que vous ne connaissez pas, qui ne se sont jamais mouillées pour vous et à qui vous hésiteriez longtemps à donner un rein même en sachant qu’ils en ont besoin. La famille. Finalement c’est un peu comme la religion : si ça n’existait pas, il y aurait moins de tarés. » Huis-clos familial tragi-comique, C’est maman qui a tué le Père Noël réunit pour les fêtes de fin d’année trois femmes issues de générations différentes, la grand-mère, la mère et la fille, chacune en proie à ses névroses, pas nécessairement compatibles avec celles des autres. Les squelettes sortent du placard tandis que tout le monde déballe sa hotte à l’occasion de la Nativité, et, comme le veut la coutume, ça sent le sapin. la quatrième de couverture : Ils ne pensent pas à mal et au fond ce sont des gens bien, notion que vous avez apprise par cœur même si ce sont des personnes que vous ne connaissez pas, qui ne se sont jamais mouillées pour vous et à qui vous hésiteriez longtemps à donner un rein même en sachant qu’ils en ont besoin. La famille. Finalement c’est un peu comme la religion : si ça n’existait pas, il y aurait moins de tarés. » Huis-clos familial tragi-comique, C’est maman qui a tué le Père Noël réunit pour les fêtes de fin d’année trois femmes issues de générations différentes, la grand-mère, la mère et la fille, chacune en proie à ses névroses, pas nécessairement compatibles avec celles des autres. Les squelettes sortent du placard tandis que tout le monde déballe sa hotte à l’occasion de la Nativité, et, comme le veut la coutume, ça sent le sapin.](http://media.paperblog.fr/i/576/5765219/rentree-litteraire-cest-maman-tue-pere-noel-r-L-P8SOCq.jpeg)
Ça c’est pour la première partie de C’est maman qui... : dix chapitres découpent minutieusement le déroulement d'une journée de retrouvailles calamiteuses, alternant équitablement les points de vue d'Alice, la fille, de sa mère Danièle, et de sa grand-mère Berthe. Toutes les trois, chacune dans leur style de dinguerie personnelle, rivalisent de provocation, de mauvaise foi, de méchanceté plus ou moins volontaire, de maladresse névrotique. Tout ça, rythmé et conté avec un humour noir ravageur mais pas dénué d'émotion.
Dans la seconde partie, plus courte (4 chapitres) , Alice joue plus ou moins consciemment le rôle de deus ex machina, et à quelques outrances près rétablit in extremis un semblant de paix provisoire entre belligérantes.
Et puis il y a l’épilogue, mais là je ne peux rien dire. Seulement que c’est une idée forte et formidablement touchante, géniale, quoi ! J’irai pas jusqu’à penser qu’Alexandra Varrin a écrit tout le roman pour cette chute, non, mais chut !