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Les amitiés toxiques et Génération 90 de Ben Stiller

Publié le 04 septembre 2012 par My Morning Glory @My_MorningGlory

C’est marrant la presse féminine quand même. Mi-août, Marie-Claire, comme le magazine ELLE, a fait un papier sur les amitiés qui ne font pas du bien ou bien ces ami(e)s qui deviennent d’autres personnes. Ca m’a amusé car on y lit que les points de vue des personnes dites abandonnées par leur amie(e) de toujours.
Un jour, il n’y a pas si longtemps, deux ans je crois, j’ai coupé les ponts avec un pote chiant, pénible, intéressé, relou, et je crois qu’on peut le dire, malveillant. Et c’est fou comme cela m’a fait du bien, un truc de dingue. Ce fut un soulagement sans pareil. Vraiment. J’insiste trop je sais mais le mec n’était plus possible.
Alors je sais, je suis à la fois la fille qui s’est protégée d’un « ami » toxique et qui a pris soin de ne plus être en contact avec ce gros boulet narcissique. De l’autre, je suis une connasse qui renie son ami car elle n’a plus besoin de lui. Les torts sont toujours échangés dans tous les cas : pour l’autre on est toujours le connard ou la connasse qui se mate le nombril et abandonne les gens. Et quand en plus, vous faites ça par mail, bien lâchement, c’est un contrat qui pendouille soudain au-dessus de votre tête. Sauf que tu sais que tout ça, c’est du wind. Oui, du vent, du rien. Bref, un ami-rien. Et tu passes à autre chose. Et tu te rends compte que finalement, tout est bien mieux ainsi.
(Putain, je suis débile, je viens de chercher Youtube sur Google).
Maintenant, une vidéos de film des années 90 que j’ai adoré et que j’ai jamais vraiment revu car A L’EPOQUE, si tu voulais revoir un film, ta da da ! 4 options :
  • Tu devais payer ton abonnement à Canal+. Perso, j’avais 15 ans = pas d’appart, pas de fric. J’étais dépendante de mes parents. Bah quoi, toi aussi !
  • Si tu avais des parents cools ou bien fans de foot, et donc que tu avais Canal Plus, tu pouvais te taper les 6 rediffusions sur une période d’1 mois. Peu de chances ensuite de revoir ton film sur une chaine gratuite, car tes goûts étaient quand même pointus.
  • Si tu avais Canal ET un magnétoscope VHS, tu étais le roi. Tu enregistrais et tu mattais des films durant toutes vacances. Or, le risque, tu le connaissais : plus te regardais ta VHS, plus elle s’abimait. Ca, tu le savais, mais c’était plus fort que toi, tu DEVAIS regarder ce film pour le 23èmefois. Comme fumer une clope en fait.
  • Tu devais avoir un ami qui savait où acheter des VHS de films indé. Et, là, je dois dire que c’était un peu mort pour ma part.

Moi, le film qui m’a marqué et que j’ai vu 2 ou 3 fois (oui, j’avais Canal Plus), c’est le mal traduit Reality Bites de BenStiller, plus connu sous le nom de Génération 90, avec la super belle et mystérieuse Winona Ryder. J’adorais ce film, car en le regardant, je me disais : « Plus tard, quand j’aurais un appart et que je pourrai passer mes soirées avec mes amis sur un canap à fumer, dire des conneries et manger des spaghettis, je veux que ma vie soit comme celles des personnages de ce film ». Si un psy est dans la salle, qu’il se prononce… ou se taise à jamais.
Voilà mon passage préféré et la bande annonce.
Ne faites pas attention à la fin du clip, c'est de la pub.

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