RUN.
Encre sur papier,
triptyque 297 mm x 420 mm
2012
Cette série de dessins, s’inspire des études d’expressions réalisées par Duchenne de Boulogne en 1856.Il stimulait certains muscles pour reconstituer l’expression faciale de la joie, de la douleur, de la stupéfaction, etc.
Voulant relier l’art et le sport, je me suis concentrée sur les expressions des sportifs en action.Le sprinter doit courir le plus vite possible sur une courte distance, l’intense effort qu’il doit fournir se voit sur son visage. Les visages de sprinters ont été isolés pour ne faire ressortir que leurs expressions faciales. Duchenne faisait des photographies, le choix fait ici d’utiliser le dessin permet de focaliser sur le seul visage, en excluant tout environnement. En enlevant tout lien visuel avec la course et le sport, la lecture des expressions de ces visages change fondamentalement. C’est un peu comme si l’on recréait une nouvelle histoire, de nouvelles émotions.