Magazine Journal intime

[nabe, extrait] rené giner, tombeau pour un jazzman méconnu

Publié le 07 septembre 2012 par Tilly
... cet ogre sentimental qui pleurnichait en rigolant et ne rigolait jamais sans pleurnicher ... Néné aurait swingué sur une boîte de petits pois ...

Rene Giner, batteur d'orchestre de bal, Montpellier 1966 (google images)— Il est mort Néné ?
— Oui, il y a deux trois mois à peu près, c'est par sa femme que j'ai appris...
— On savait pas. Il avait quel âge, 70, 75 ?
— Ah, mais on pensait même pas qu'il irait jusque là... tout ce qu'il buvait... dans quel état... quand il dormait torse nu en hiver sur des cartons dans la rue... il faisait la manche... c'est comme ça qu'il voulait vivre, Néné...
J'étais là,(1) j''écoutais Marcel Zanini, Pierre Etaix puis Marc-Edouard Nabe, visiblement émus, évoquer plaisamment les frasques talentueuses d'un homme libre qu'ils avaient connu et aimé. Encore un de leurs jazzmen Célestes comme les Clochards (voir Sam Woodyardlien, François Rilhaclien) .
Et tout à coup, Nabe, s'adresse à moi, impératif :
— Il faut que vous en parliez... sur votre blog ! (2)


Bien gentil, mais j'avais à peine compris le nom de Néné, moi. René comment ?... Girer ?
J'ai pas osé demander.


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