Staying alive !

Publié le 07 septembre 2012 par Jcr3


Bee Gees - Staying Alive par Discodandan

Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point je tricotais bien des gambettes !

Ce matin-là, dans la cuisine, alors que je bricolais un frichti, pour une amie très chère dont je dissimulerai l'identité sous le pseudonyme de Calamity-Jane (elle se reconnaîtra...), le démon de la danse m'avait soudain pris dans ses bras.

Le baal-âtre m'entraînait comme un vulgaire Jitterbug, dans un Boogaloo échevelé au point que j'avais l'impression de me regarder danser depuis le bord de la piste improvisée. Mon jeu de jambe m'éblouissait, je ne me connaissais pas autant de vivacité : Pirouettes, passements de jambes version mash-potatoes et hop ! saut de cabri...

Accroches-toi Travolta, le "Celtic White Trash" from Brittany, est dans la place !

J'enchaînais les pas et tortillais du postérieur avec une aisance de Godfather (yeah!) quand j'ai réalisé que je chantais, moi-même, l'air sur lequel je dansais. Mon beau timbre naturel, et chaleureux, de basse, s'étant transformé en une curieuse voix de fausset et je m'entendais pousser des couinements de castrat baroque ou, plus exactement, de haute-contre britannique, atteignant, avec justesse, des hauteurs qui me sont d'habitude refusées.

Je ne vous ai pas encore confié que je braillais un succès des frères Gibb, les Bee-Gee's : fûtal en tergal, col pelle-à-tarte, vue sur torse, les pieds dans la toison (je suis allé me remémorer tout ça chez Umotion-DailyTube depuis).

Ah, ah, ah, ah, stayin'alive, stayin'alive !

Ah, ah, ah, ah, stayin'aliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive...

J'ai compris alors qu'il se passait quelque chose de chelou dans le materium, une faille dans le continuum, un os dans la chair à saucisses de la Grande Charcuterie. J'étais évidemment en train de rêver.

Un putain de drôle de rêve, prégnant et (sur)-réaliste.

Staying alive ! rester en vie, rester vivant, survivre. J'en ai gardé un earworm et je sens encore les sueurs froides. Etait-ce un avertissement de l'au-delà, un message des limbes, un fax des anges ?

Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.

La guerre, on appelle ça l'ingérence humanitaire musclée, avec un regard gourmand dans la chemise blanche. Et voici l'Otan des assassins. Sus aux bédouins ! Quand aux bruits de guerres, nos moteurs sont à explosion, nos bétons sont armés et nos banquiers sont blindés... Mais payes ta dette et souris, t'es filmé.


Enfin moi, c'que j'en dis, ça ou rien, vous pouvez continuer à attendre la sortie du Ipad5 pour fasce-bouquer vos relents quotidiens...

Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.

Et si les astrologues Mayas avaient raison sous leurs épaisses Dreads Locks ? Et si c'était vraiment les temps de la fin, peut-être faut-il faire le pari de Mathieu ?

Notre bonne vieille bille bleue, va traverser des temps difficiles, comment va t-elle réagir aux alignements, conjonctions et oppositions astronomiques puissantes de la fin de l'année ? Par une série de tremblements de terre, de plus en plus violents et nombreux, jusqu'au Grand Aplanisseur, celui qui va suivre la super conjonction Saturne–Venus du 21 décembre ?


Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais.

Et quand bien même le Big One ne jouerait pas des maracas avec Gaïa, les sécheresses de l'été ont porté un coup fatal au pain quotidien, et pendant que les accapareurs modernes, sans silos ni visages, ce 1% qui veut notre bien - et qui le prend - engrange du blé d'un autre genre, l'explosion des prix se profile et cette monnaie de singe qui ne vaut plus rien...

Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l'été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte.


Mes topinambours ne devraient pas faire long feu sous les grosses vagues, qui vont suivre les grosses secousses. Un épisode tsunamique de plusieurs jours jusqu'à plusieurs semaines, tel que le décrit Cliff de chez Half Past Human, dans son dernier Wujo (en anglais), il se sert de linguistique radicale pour lire dans les variations de sa base de données géante, à chaque époque sa boule de cristal, je suppose.


Je ne n'ai ni l'intention de rejoindre les hippies à Bugarach, ni les moyens de m'enterrer, entre gens de bonne compagnie, éditeurs, traders, porn-stars, Gérard Holtz, etc. L'idée de passer deux ans sous terre dans un tel panier de crabe me donnerais des envies de muter en poulpe et de tous les décortiquer à grand coup de bec !

J'ai toujours été persuadé que le Big Brother d'Endemol préparait à l'enfermement à venir. Que cela constituait un labo à taille réelle, au vu et su de tous, pour apprendre à gérer la claustrophobie, la paranoïa sous l’œil des caméras, établir les protocoles des dosages d'hypnoïdes dans l'eau et l'air conditionné, tout en familiarisant le public à l'idée d'obéir à la voix et d'éliminer son prochain...

Stayin'alive, entre L’Âge de Cristal et L'Armée des Douze Singes... Stayin'alive et no future, les BeeGee's ont fusionnés avec les Sex Pistols, leur rejeton damné à envie de mordre, il a zinzinabulé un truc juste super vindicatif, trop chanmé, tell'ment il est véner' que le paId5 est pas encore sorti en France :(, juste trop la zelou!!!!!...

Du pain béni et de la bonne chair-à-canon pour le prochain rouge-brun / brun-rouge, avec une grande gueule et des idées faciles, qui dira du sang, des larmes, des pads. Qui dira, faut bien payer la dette et qui désignera des salauds, en pointant le doigt.

Rien de nouveau sous les chem'trails, baillons généreusement nos âmes à la grande soupe électro-magnétique, somnambules auto-mobilisés, programmés télé-visuellement, reliés par antennes.

La baguette de sourcier qui me fait office de cortex est hors contrôle, faut que je trouve la source !

Et il me dit: C'est fait! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement.


Les matins se suivent et se ressemblent, comme chantait l'autre le jour d'après, je me suis réveillé en plein milieu d'une conversation avec un inconnu pourtant familier -c'est marrant les rêves- sur les avantages respectifs des pièces de cinq francs en argent, ''écu'' de 25 grammes ou ''semeuse'' de 12 grammes...


La brave semeuse de mon enfance, enfin celle que je connaissais était en niquel et lâchait un vilain ''toc'' quand on essayait de la faire sonner, mais on pouvait s'offrir deux Pif-Gadget et un Malabar, avec...

Celles-ci tintent joliment, 10 grammes d'Argent, 8,50 € par 50 unités, ah non, pardon, 8,70 €, hier... Houla, 8,90 aujourd'hui...

Enfin, c'que j'en dis... Vous savez, c'est rien que des rêves, des putains de drôles de rêves prégnants et (sur)-réalistes.

Stayin'alive, stayin'alive...

Images d'origines diverses et variées, notamment Internet

Matthieu 24 : 6-7-8-21-32-33 et Apocalypse 21:6