[ENCORE DES FLEURS ?]
(Encore ?
Encore des fleurs, encore des pas et des phrases autour des fleurs, et qui plus est, toujours à peu près les mêmes pas, les mêmes phrases ?
Mais je n’y puis rien : parce que celles-ci étaient parmi les plus communes, les plus basses, poussant à ras de terre, leur secret me semblait plus indéchiffrable que les autres, plus précieux, plus nécessaire.
Je recommence, parce que ça a recommencé : l’émerveillement, l’étonnement, la perplexité ; la gratitude, aussi.)
Philippe Jaccottet, « Aux liserons des champs », Et, néanmoins, Gallimard, Collection blanche, 2001, pp. 70-71.
[FLOWERS AGAIN ?]
(Again ?
Flowers again ? Stepping and phrasemaking again around flowers ? Moreover, while still making more or less the same footsteps and making the same phrases ?
Yet I cannot help it : because bindweed flowers were among the most ordinary and the lowliest flowers, simply blooming along the ground, their secret seemed more indecipharebale, precious, and necessary than that of other flowers.
So I will begin again because it has begun all over again: the wonder, the astonishment, the bewilderment; the gratitude as well.)
Philippe Jaccottet, “To field binweed”, And, Nonetheless: Selected Prose and Poetry 1990-2009, Chelsea Editions, New York, 2011, pp. 258-259. Translated and introduced by John Taylor.
■ Philippe Jaccottet
sur Terres de femmes ▼
→ Le Grand Prix Schiller 2010 remis à Philippe Jaccottet
→ Accepter ne se peut
→ Tout à la fin de la nuit
→ Toute fleur qui s'ouvre
→ Mai 1977 | Philippe Jaccottet, La Semaison
→ Septembre 1981 | Philippe Jaccottet, La Seconde Semaison
→ 26 juin | Philippe Jaccottet, L’Ignorant
■ Voir | écouter aussi ▼
→ (sur le site de la Radio Télévision suisse) un entretien avec Philippe Jaccottet (émission En personne du 21 avril 1975)
→ la fiche des éditions Chelsea sur l'ouvrage référencé supra
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