[ELLE TRANSPIRE l’HUMIDE LA VERTE TERRE]
Elle transpire
l’humide la verte
terre qui persévère
bol de vapeur où
je plonge mon visage
monte
jusqu’à l’opaque
toute sa moiteur
ne rien dire
peut-être est-ce
juste pour respirer
quand le corps
n’a plus d’ombre
José-Flore Tappy, Lunaires, La Dogana, 2001, in La Poésie en Suisse romande depuis Blaise Cendrars, Éditions Seghers, Collection Anthologie, 2005, page 224. Présentée par Marion Graf et José-Flore Tappy.
NOTE d’AP : le numéro d’automne (volume 19, n° 2-Autumn 2012) de la revue américaine The Bitter Oleander (A magazine of contemporary international poetry & short fiction) contient un Dossier José-Flore Tappy, comportant une long entretien (en anglais) avec l’auteure et de nombreuses traductions de ses poèmes par John Taylor.
JOSÉ-FLORE TAPPY
Ph. © Yvonne Böhler
Source
■ Voir aussi ▼
→ (sur culturactif.ch) une fiche bio-bibliographique sur José-Flore Tappy (+ de nombreux poèmes)
→ (sur asymptote) une notice bio-bibliographique (en anglais) de John Taylor sur José-Flore Tappy (+ plusieurs poèmes)
→ (sur Le Courrier) un article de Marc Gueniat sur José-Flore Tappy (au lendemain de la remise du Prix Schiller)
→ (sur Les Quotidiennes) un entretien avec José-Flore Tappy (« José-Flore Tappy, le printemps d’une poétesse »)
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