Des parrallèles dans le ciel
Survival topinambour's fin de saison... Que dire que je n'ai déjà écrit mille fois: tubercules, vitelottes, haricots verts - jaunes en fait les Or du Rhin, délicieux - et des fayots, dont j'ai oublié le nom mais du genre de ceux avec lesquels Thoreau à survécu à Walden.
La vraie déception vient des concombres, trop tôt en terre, les saints de glace leur ont été fatal: à peine trois machins à moitié jaunâtre et enflé à une extrémité comme une poire malade. J'ai presque hésité à les manger, puis non finalement, râpé dans un yaourt avec une pointe d'ail, un filet d'huile d'olive et quelques herbes... La tzatziki improvisée a augmenté les regrets de n'en avoir pas plus et d'un format "normal" - la normalité républicaine.
Mais dans l'ensemble rien n'a été tellement normal cette année.
Pour le meilleur, les topinambours caracolent à des plus de trois mètres, à donner le vertige,
Les citrouilles et potimarrons sont aussi au rendez-vous, jamais très gros, mais fidèles. Les tomates sous ce qu'il reste de la serre donnent à plein, bien que très tardivement, à coté du "nicotiana tabacum" consommable ?
les semis de tournesols ont été boulottés par les oiseaux divers - je n'accuse pas que les poules mais les pies aussi - si bien que pour préserver l'un des deux rescapés j'ai dû aménager une ouverture spéciale dans le plastique de la serre, un coup de canif a suffit et la bête a pu prendre ses aises. L'autre est parmi les dahlias qu'il écrase de toute sa majesté hiéracocéphale (pédant, n'est-ce-pas?).
Ceci dit pour apporter la touche de réalisme à cette poésie jardinière, la maladie est partout.
Le mildiou sur les patates, j'ai dû récolter précocement les vitelottes pour espérer les sauver, voilà près de huit ans qu'on m'avait donné 6 tubercules et depuis j'en ramassais environ deux caisses tous les ans jusqu'à l'année dernière. L'oïdium se dépose partout: bourrache, très sensible, cucurbitacées même sur les topinambours qui en plus souffrent d'un jaunissement des feuilles par le bas, comme les haricots dont la puissante croissance des premiers mois a été stoppée nette.
Mais c'était déjà trop tard pour le maïs. Les haricots devaient grimper sur des pieds de maïs, à la Maya, profitant l'un de l'autre et vice-versa, mais la vigueur des uns et abusé de la timidité des autres: Les haricotss arrachant littéralement les petits plants de maïs doux.
J'ai quand même sauvé un bel épi pour la prochaine saison, faudra juste prévoir des tuteurs solides...