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Algérie : J’ai écris au président algérien, Abdelaziz Bouteflika.

Publié le 11 septembre 2012 par Menye Alain
Abdelaziz Bouteflika

Abdelaziz Bouteflika

Compte tenu du fait que, je suis la principale source qui annonçait la mort du président algérien Abdelaziz Bouteflika, sans toute fois la confirmer ou l’infirmer, il fallait que je fasse un mea culpa officiel auprès du concerné, après mon « forfait ». Je  vais donc adresser une petite missive au président de la République algérienne. Je vais passer outre les démarches habituelles et posterai ce courrier une fois de retour à Paris. Je sais qu’ici à Milan, puisque je suis un vieil ami de l’Algérie, il y a un Consulat général mais, je n’ai pas l’adresse et mon emploi du temps assez serré ne me permettra pas de m’y rendre. 

Ainsi, je mettrai, aussi, à la poubelle, ce texte que j’avais écrit intitulé : « Mort de Bouteflika » : Menace de mort, insultes racistes et promesse de hacking du site ». Dans ce dernier je répertoriais un peu tous les messages reçus sur Twitter, Facebook, mail et posts blog. Un petit florilège qui m’a bien fait rire de bon cœur comme à mon habitude. J’ai surtout ri de ceux qui me traitaient de sale nègre et les mêmes qui se réjouissent des exploits du gardien nègre des Fennecs (Équipe nationale algérienne de football), Adi Raïs M’Bolhi-Ouhab (vidéo). Comme le dit Claire Martin: « Le racisme est bien l’infirmité la plus répugnante parmi les diverses laideurs de l’humanité. » Petit florilège:

« Avec ta sale couleur »

« Sale nègre »

« Journaliste de merde »

« Tu es sale comme ta couleur »

« Je suis de Marseille et je monte à Paris te faire la peau »

« Allain, on peut voir le chèque que t’a reçu de Tab Jnanou III ? C’est juste pour voir la somme d’argent. »

J’ai cherché à savoir ce que signifiait « Tab Jnanou ». Visiblement, il s’agirait de «la génération des mouvements sociaux et des protestations». J’ai écrit donc au président algérien Abdelaziz Bouteflika. Selon des sources reçues d’Alger, c’est plutôt le président qui a arrêté les ardeurs de ses partisans qui voulaient en découdre. Il leur aurait dit ceci, après avoir lu mon papier: « Mais, il n’affirme rien, se base sur des supputations et, vous n’allez pas en faire un plat ». C’est toujours ainsi, l’entourage des hommes d’État est toujours zélé, que dis-je, très zélé.  Puisque je ne me suis pas que fait des ennemis, et considérant que la plupart de mes nouveaux amis Algériens comprennent bien les subtilités de la langue française comme leur président, qui sait ce qu’est le conditionnel, ils m’ont aussi rapporté que le président Abdelaziz Bouteflika a déclaré lors d’un dîner avec quelques proches et des invités, avec un humour qui a causé l’hilarité de tous : « Je vous confirme les rumeurs annonçant mon décès. »

Je vous publierai cette missive ultérieurement !

Milan (11 septembre 2012)


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