Devant moi

Publié le 11 septembre 2012 par Thywanek

Devant moi tu te tords en une flamme vide,Comme un danseur sans rien ni dedans ni dehors,Qui tente de remplir des sursis translucides Pour peser sans raison d’un impossible corps.
Seul le son sans jamais qu’une vague diffuseEncerclant le refuge soutient la cadenceDes pleins soulèvements vers d’étroites éclusesEt des effondrements aux sacrées dépendances.
Seulement dans un laps où brûle un peu d’alcoolUne image grésille au bout d’un long couloirPuis s’efface soudain dans une camisole.
Avec un vilain rire au goût de gravillon.Seulement de passage au dessus du mouroirPuis s’éteint filandreuse et fuyante illusion.