Verbena

Publié le 13 septembre 2012 par Sambuca

J'aurais bien aimé avoir une verveine décorative dans mon jardin mais il faut trouver celle qui s'y plaira et ce n'est pas évident. Je vais vous en montrer 3, elles ont toutes ces caractéristiques : vivaces mais de courte durée de vie, croissance rapide avec floraison l'année du semis, semis spontanés abondants…quand le terrain leur plait.

Verbena bonariensis est sans doute la plus connue et c'est celle que j'ai essayée. C'est la moins rustique des trois mais bien protégée en hiver et grâce à ses semis spontanés, elle devrait réussir si le terrain lui plait. Et elle peut être cultivée en annuelle.

J'aurais aimé avoir une belle touffe comme au Grand Courtoiseau (climat plus continental, plus froid en hiver) :

A Paris, c'est déjà moins brillant. Les fleurs sont belles mais les touffes sont maigres :

Regardez, elle est plantée à côté de Verbena hastata. V.hastata plafonne normalement à 1m et V. bonariensis peut atteindre 2m et c'est pourtant la plus petite.

Je l'avais plantée à Romilly au printemps donc elle n'a souffert ni du froid ni de l'humidité. J'ai obtenu une floraison maigrichonne :

Je l'ai laissé grainer (photo du 21 novembre) :

Au printemps suivant il n'y avait ni les plantes d'origine ni de jeunes plantes, peut-être à cause de l'humidité l'hiver. J'en ai replanté, le résultat a été le même.

J'ai pu admirer Verbena rigida 'Polaris' au Clos du Coudray. Elle résiste à -10°. Elle est ravissante mais beaucoup plus petite. Je l'essaierai sans doute en bordure.

La forme type de Verbena rigida à Paris :

Mais surtout, j'espère beaucoup de Verbena hastata. Elle supporte -15° et probablement pire (Z4). Ce qui me fait croire en elle, c'est qu'elle aime l'humidité et ne s'offusquera donc pas de l'humidité en hiver du terrain de Romilly. Cette belle américaine des prairies humides donne tout l'été de magnifiques épis floraux dressés comme des chandelles. Elle attire papillons et abeilles et peut être utilisée en tisanes.