27 mars 2008
De l’avantage d’écrire des pièces plutôt que des romans
Ce qu’il y a de bien, avec les pièces de théâtre, c’est que cela fait des manuscrits beaucoup plus courts que pour un roman. Il est temps d’évoquer un aspect pas très glamour, mais bien réel de la vie de l’aspirant à la publication : pour soumettre son texte qu’il a longuement relu, corrigé et bichonné, il doit en faire des copies.
Pour que les copies n’aient pas l’air de sortir de la vieille imprimante jet d’encre baveuse que l’aspirant traîne avec lui depuis trois déménagements, il s’adresse à un professionnel. Et là, quand il voit le coût pour 20 exemplaires reliés de son chef d’œuvre de 228 pages, il jure sur la tête de Dieu, Marx et sa grand-mère qu’il va se spécialiser dans les nouvelles. Et encore, il n’a toujours pas réalisé que viendront s’y ajouter les enveloppes grand format à soufflets, et les nombreux timbres postaux avec des images dessus. C’est qu’en plus de couper, ça pèse lourd, le papier.
Donc une pièce de théâtre, c’est chouette, parce que c’est nettement plus court, ce qui fait qu’il est possible de l’imprimer soi-même (une page à la fois, hein, pour que ça bave pas), de la relier à l’aide d’une simple réglette (0,55 €) et de l’envoyer pour une somme qui reste décente (2,18 €).
Tout ça pour vous dire qu’un exemplaire de Pas loin du supermarché vient de partir pour le Théâtre Ouvert, lieu de spectacle qui promeut les jeunes auteurs. On croise les doigts. Merci.
Posté par D_K_ à 09:47 - Commentaires [1] - Rétroliens [0] - Permalien [#]