Ce que je ne savais pas.
38 ans avant la cabine argentique, il existait une machine qui permettait l’automatisation de toutes les opérations : prise de vue, développement et tirage des épreuves.
Elle fut présentée lors de l’exposition universelle de 1889. Le fabricant français d’appareils photographiques ; Enjalbert présenta son appareil automatique permettant d’obtenir un portrait en quelques minutes.
« Il suffit d’introduire une pièce de cinquante centimes dans la fente de l’appareil, de s’assoir sur un siège placé devant l’objectif et de suivre les indications d’un cadran dont les aiguilles se déplacent sur les mots Préparez-vous, Attention, Pose. Durant la pose une sonnerie se déclenche pendant trois à six secondes. Au bout de cinq minutes, l’épreuve unique sort sur le côté de l’appareil ». Cette photographie est un ferrotype.
J’ai extrait de notre petite collection de ferrotype, ces deux portraits, qui n’ont pas été réalisés avec ce type d’appareil automatique. Juste pour le plaisir de partager ces images qui sont parvenues jusqu’à nous…
Différents brevets de machines fondés sur le procédé dit ferrotypique vont être déposés durant cette période. C’est ainsi que l’on va trouver parmi les machines les plus abouties, « l’automate Bosco » de l’allemand Conrad Bernitt en 1893.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble