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Troubles de santé mentale Déjouer les préjugés

Publié le 17 septembre 2012 par Nuage1962

Les maladies mentales sont très mal connue par la société Oui il y a des préjugés et beaucoup de jugements, mais ces maladies mentales peuvent être diagnostiquées et avoir un traitement adéquat .. Es-ce que ces tabous peuvent être engendrés par les crimes commis souvent allégé par la maladie mentale .. ??? Je pense que oui .. et ce n’est pas facile pour monsieur et madame tout le monde d’avoir un jugement neutre
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Déjouer les préjugés

Crédit photo : TVA Nouvelles

Vincent Salvail a eu l’idée du tournoi de hockey-balle pour amasser des fonds pour la Fondation les petits trésors.

TVA Nouvelles

Encore en 2012, les problèmes de santé mentale font l’objet de nombreux préjugés. Une situation qui n’est pas toujours facile à vivre, tant pour les jeunes qui en souffrent que pour les proches qui les entourent.

Vincent Salvail a 22 ans. Il souffre de trouble anxieux et de trouble envahissant du développement.

«S’il y en a un qui m’écoeure, je le frappe. Je peux devenir violent, raconte le jeune homme. Je n’aime pas ça me tenir dans un cinéma ou une épicerie à côté (de gens) que je ne connais pas.»

Au Québec, 235 000 jeunes sont diagnostiqués avec un trouble de santé mentale.

Line Bellavance, de la Fondation les petits trésors, se désole qu’on ne parle pas assez des troubles de santé mentale.

«Ces jeunes-là, ce sont nos adultes de demain, si on ne fait pas quelque chose aujourd’hui pour les aider, quand ils vont être adultes, ça va être des plus grandes difficultés… c’est des coûts de société qui vont augmenter», explique-t-elle.

Isolement, jugement des autres. Voilà ce qui attend souvent les jeunes aux prises avec des troubles mentaux.

«Contrairement à une maladie physique, qui est souvent très apparente, un enfant qui a problème neurodéveloppementaux, ce n’est pas apparent, donc souvent on a des commentaires du genre “Voyons, il n’est pas élevé cet enfant-là?”», déplore Yves Salvail, le père de Vincent.

«C’est difficile, de s’adapter au fait qu’il a des réactions d’enfant souvent, mais quotidiennement, genre vivre avec, ce n’est pas tant différent», explique Pascale, la mère de Vincent.

La Fondation les petits trésors travaille depuis 32 ans à briser les tabous liés à la santé mentale des jeunes. Pour le porte-parole Guy Lafleur, la clé réside dans l’information.

«Il faut que les gens soient conscients que ça existe. C’est faire tout en notre possible pour venir en aide à ces gens-là», explique M. Lafleur.

Aujourd’hui Vincent va mieux. Tranquillement il apprend à gérer ses émotions grâce aux différentes thérapies qu’il a suivies à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, le seul centre au Québec dédié à la santé mentale des enfants et adolescents.

C’est lui qui a eu l’idée du tournoi de hockey-balle pour amasser des fonds pour la Fondation les petits trésors. En milieu d’après-midi, l’objectif de 15 000 dollars avait été dépassé.

http://tvanouvelles.ca



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