Magazine Journal intime

Sick-Ass

Publié le 18 septembre 2012 par Montishow @Montishow
Yop, l'histoire est centrée sur le personnage. Je l'ai écrite au passé pour le style romancé. En BD, ça se fera au présent. Sinon, celui qui veut la dessiner à la liberté totale (il peut ajouter, retirer des phrases). La seule remarque que j'ai à faire, c'est donner un effet de surprise maximal sur la scène de fin. Il faut embarquer le lecteur et faire en sorte qu'il ne s'y attendre pas. Pour toutes questions, tu sais où me contacter. Et je te remercie de m'avoir pousser à le faire. Ce fut un bon petit exercice. 
Sick-Ass (le héro riche qui veut le bien des pauvres gens)
Mon père, grand producteur de comédies musicales était toujours en déplacement. Je m'emmerdais à fond. Toujours la même chose. (fiesta, beuverie, filles). Un sacré cercle vicieux d'oisiveté, un cercle vicieux de riche OK mais un cercle vicieux quand même. J'en avais marre de claquer du pognon. C'est pas ça qui me rendait heureux. Il me fallait un but.
Un jour, m'est venue une putain d'idée. Je regardais Batman à la télévision. Et j'me suis dit, ouais mon pote, c'est ce que tu vas faire. Tu vas sauver le monde. T'as les moyens de le faire. J'ai donc arrêté mes conneries de sorties et j'ai investi l'argent de mon père dans la technologie. Un costume haut-de-gamme, une Lamborghini noire. Je me suis entraîné durant un an comme un fou. Appris les techniques d'arts martiaux diverses. Le self-contrôle. J'ai patrouillé ça et là dans les rues planqué dans mon costume, sans jamais intervenir. J'avais déjà vu quelques agressions mais n'avais jamais eu les couilles pour intervenir. 
Puis un jour, bourré d'excitants (red bull, pilules de taurines) j'avais dans l'idée de me jeter à l'eau. Plus d'un an entrainement, de cogitations, il fallait que cela cesse. J'étais gonflé à bloc. J'arpentais les rues depuis trop longtemps. 
Et là devant moi, la chance de ma vie se présente (petite vieille se faisant agresser par trois jeunes). J'allais prouver ce que je vaux. Être connu et reconnu. Les muscles gonflés à bloc, je lançais mon sick-boomerang à la face de l'une des enflures. Paf, mon tire faisait mouche. Il tomba comme un vulgaire sac de pommes de terre. Je traversais la route pour lancer un combat rapproché et..."Il se fait choper comme un con par une camionnette marquée comédie musicale de Broadway". 
Quand il se fait choper. Pas de texte. Rien du tout. Tout doit être dans l'image et la surprise que son aventure se termine si vite. 

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