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Interview de Léo Scalpel

Publié le 20 septembre 2012 par Paristonkar @ParisTonkar

En quoi considérez-vous que votre univers artistique s’inscrit dans l’urban art ?
Par les themes traités, luttes urbaines et les techniques : récupérations d’objets urbains, circuits intégrés, panneaux de signalisation, skateboards détournés, utilisation d’affiches urbaines, publicités dans mes formats 20 x 20 (chaque année salon des 111 des arts)…
Interview de Léo Scalpel


Quelles sont vos inspirations dans les arts urbains ?

alexone —- W — Andy Howel — Nasty — Obey — space Invaders – Banksy — Bleck le rat —- speedy Graphito — futura 2000

Et dans la peinture ?

Warhol — Dali — Picasso —- Pignon Ernest Pignon — Bacon…
Pouvez-vous nous parler de vos customisations ?
Concept de ” ART MONDIAL” après la “SONO mondiale” —  métissage général de tous les styles, de toutes les cultures, toutes les époques ”C U S T O M S  -série Mad-Max – (skates + techniques mixtes).
A l’ère de la postproduction, comme beaucoup d’artistes musiciens designers, je détourne les objets et images, remettant en cause la question du droit d’auteur, ces pratiques pirates rejoingnent le sampling, déjà utilisé dans mes travaux précédents à l’ordinateur , série sampling en 85, utilisant la dérision, la customisation, gimmick de l’art contemporain, dérive de ce hobby américain qui personnalise des véhicules de série – moteur boosté, basses amplifiées, carrosseries sublimées, l’oeuvre customisée s’impose comme une relève écologique, face à la surproduction et la surenchère du “toujours plus d’objets contre les objets”, doublé du recyclages de vieux objets, ce qui est toujours mon cas. A l’opposé de l’artiste pirate, qui colle au plus près de l’original, l’artiste de “seconde main”, tout comme le styliste vintage,veut s’en démarquer ; Les résultats volontiers kitschs, suivent des canons populaires tout en se jouant d’un certain conformisme, orienté vers le marché des consommateurs d’occasions, tendance fétichiste. Ainsi mes skates, métaphore de la glisse et du véhicule, plus largement de toute planche ou support, horizontalement se transforment en sous-marin, porte -avion, moto, plateforme intersidérale, vaisseaux fantôme ”flying dutchman”, chars, habitacle de survie de Mad-Max qui donne le nom a toute la série, et horizontalement, masques, totem, guitares, trophées, tableaux, continuant la série précédente des planches à découper la viande, supports de la série “cruci-fictions” , dont les croix sont des skates la boucle informatique est bouclée ; j’ai été un des premiers en France, je crois à utiliser le skate et la planche de surf comme support graphique et artistique autonome, en technique mixte, le premier skate en 82 alors que les expos se sont aujourd’hui banalisées : Agnes B, Colette…
Interview de Léo Scalpel


Pour finir, quels sont vos projets à venir ?

Je viens de faire une grande rétro et hommage à MAD MAX avec 80 skates customisés à Saint-Denis (200 m2 )… Création du 1er musée du skate en france en 2011 à mon atelier  (Saint-Denis) où je participe à des expos collectives toute l”année avec l’asso ADADA. Je participe actuellement à GARE A l’ART à Austerlitz et aux puces de St OUEN s’ils trouvent un local pour moi… Je vais avoir une expo de prévue à la galerie des Singuliers en septembre et en novembre à la BJ Art Gallery à Paris — salon des 111 des arts. Je vais me rapprocher du street art en collaboration peut être avec des graffeurs – j’ai beaucoup de panneaux de signalisation urbaine que je vais monter avec des skates qui resteront le dénominateur commun de ma production, mon signe distinctif depuis 30 ans. Jai fait mon 1er skate en voyant  MAD MAX 2 en 82. Expo à la sortie de MADMAX 4 en 2013 et expo sur les plans de villes comme circuits – hommage et anniversaire de la création de la puce par MORENO en 74 — en 2014.

•Site : http://leoscalpel.free.fr

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•Flickr : http://www.flickr.com/photos/scalpello
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