Décrié en début de compétition et désormais encensé par tous, Cristiano Ronaldo n’aura eu besoin que de deux matches pour renverser la tendance. Avec 3 buts et 4 poteaux en deux matches, le Portugais a déjà mis tout le monde d’accord. De quoi faire rêver tout un peuple.
Il ne fallait pas trop le titiller! La machine CR7 s’est remise en marche. Après une prestation éblouissante face aux Pays-Bas, c’est un Ronaldo taille patron que l’on a vu hier soir face à la République Tchèque. Outre son troisième but, la star du Real Madrid nous a gratifiés d’un récital de toute sa classe, coup-franc lointain sur le poteau, elastico en pleine surface, tête surpuissante victorieuse… Bref la totale. A croire que c’est au pied du mur que Ronaldo se sublime. Attendu au tournant par ses nombreux détracteurs au début de l’Euro, descendu en flammes après deux matches difficiles face à l’Allemagne et au Danemark, le Portugais a une nouvelle fois prouvé qu’il possédait un mental à toute épreuve.
La star de l’Euro, c’est lui!
La star de l’Euro, c’est lui et personne d’autre. Messi absent qui d’autre pouvait lui voler la vedette, si ce n’est lui même? van Persie? Inefficace et éliminé par Ronaldo. Ibrahimovic? Déjà parti. Iniesta? Pas assez glamour. Mario Gomez? Efficace certes, mais sa technique de bucheron et sa nonchalence jouent en sa défaveur. Les Benzema, Balotelli et Rooney peuvent encore jouer les trouble-fête mais cela semble peu probable au regard des problèmes que rencontrent leurs équipes dans le jeu. Si le Portugais veut décrocher son deuxième ballon d’or, c’est le moment ou jamais. Une place en finale de cet Euro lui donnerait un avantage quasi définitif sur son éternel rival argentin. Avec une équipe soudée comme hier, ça ne dépend plus que de lui. Certes le Portugal n’est pas le rouleau compresseur qu’est le Real version Mourinho mais il n’en reste pas moins compétitif et surtout unie derrière son attaquant. Quand d’autres “s’envoient des missiles” après un match moins réussi, les Portugais, eux, ont pris leurs responsabilités plutôt que de rejeter la faute sur la star de l’équipe. Et on voit le résultat…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble