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Le paradoxe suédois

Publié le 19 juin 2012 par Mistereleven @mister__eleven

Malgré sa victoire contre la France, la Suède a  une nouvelle fois déçu dans cet Euro. Malgré sa solide réputation et une équipe pourtant compétitive, la voila de nouveau éjectée d’une compétition internationale en laissant un sentiment d’énorme gâchis.

Un “adversaire difficile”, une “très belle équipe”, un “potentiel outsider”… qui n’a jamais entendu ou utilisé ces termes à propos de la Suède?  Quel supporter français ne s’est pas méfié de cette équipe lors de l’annonce du groupe D  de cet euro? Une équipe compétitive, des joueurs de qualité jouant tous dans des championnats huppés,  une super star en la personne de Zlatan Ibrahimovic… et pourtant rien, ou presque.
Surpris par l’Ukraine (2-1), enfoncés par l’Angleterre (2-3), combatifs et réalistes face à l’”équipe de France (2-0), les Suédois quittent la compétition avec un bonne dose de regrets. Comme d’habitude…

Spécialiste des douches froides et des éliminations précoces, c’est déjà la troisième fois que la Suède sort d’un Euro dès le premier tour depuis 2000. Le quart de finale de l’Euro 2004 accroché par les Larsson, Allback, Ljunberg semble déjà bien loin. La faute à une Zlatan-dépendance évidente. Repositionné en numéro 10 par Erik Hamrén, il a été l’unique dépositaire de l’animation offensive suédoise lors des matches de poule. Le reste de l’équipe se concentrant avant tout à bien défendre et à placer quelques  fulgurances même face à la modeste équipe d’Ukraine, malgré la présence de bons joueurs comme Kallstrom ou Toivonen. Les Suédois peuvent regretter le manque d’ambition et d’audace de cette tactique. C’est avec un autre état d’esprit qu’ils devront aborder la prochaine coupe du monde s’ils ne veulent pas encore passer pour de simples sparring partners.



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