Magazine Journal intime

Take off your mask so I can see your face

Publié le 27 mars 2008 par Wounded
S'il y avait un truc auquel j'y tenais vraiment รงa serait la sincérité. D'après mon expérience personnelle, j'ai appri que tout le monde simule et que tout le monde porte un masque. Qu'on le sache ou non, on est amené assez souvent à se comporter d'une telle manière ou d'une autre, suivant l'attente des autres. On expose ce qu'ils veulent recevoir de nous par peur d'être démasqué. On l'apprend dés notre jeune âge avec les consignes de nos parents et surtout avec les contraintes qui nous sont imposées par le monde extérieur; parce que faire partie d'un groupe c'est de s'incliner face à ses règles. Cela grandit avec nous au point que nous perdions notre vraie nature si jamais on aurait une. Es ce qu'on a vraiment une nature? est-elle figée? Personnellement, j'y crois pas. D'ailleurs, j'ai du mal à comprendre la notion de personnalité. Les experts parlent plutôt de traits de personnalité caractérisant l'individu. Franchement, je n'aime pas dire que nous sommes rien que des masques parce que ça cache la réalité sans pour autant pouvoir la changer. C'est une vraie source de problème pour soi et pour les autres. En effet, porter un masque c'est ne pas être à l'aise avec soi même et ça fait passer de faux messages aux autres. La sincérité serait donc d'essayer de se débarrasser de ce masque pour exprimer ce que l'on ressent et d'agir en conséquence. Pourquoi a-t-on peur de nos propres sentiments? Et pourquoi a-t-on peur des autres? Dans ce contexte, je crois que l'ouverture totale aux autres est absurde pour une simple raison: chacun de nous cache des secrets qu'il n'ose même pas raconter à lui même. On vit avec ça et je le comprend parfaitement. Par contre, ce que je ne comprend pas c'est pourquoi agir contrairement à ce qu'on pense ou à ce qu'on ressens? Pour oublier ces secrets? Ce n'est rien qu'une illusion car on ne peut jamais les oublier; par contre, on apprend à vivre avec (non, pas avec le masque). S'il y aurait un truc que j'ai appris de mon malaise ça sera une grande ouverture d'esprit qui me laisse penser que tout est possible et qu'il y aurait toujours une solution. Oui, j'y crois aux miracles...

Retour à La Une de Logo Paperblog