Hélas, du côté de l’UMP, ils ne sont plus au pouvoir mais, ils continuent à oser, à déverser leur fiel nauséabond sur le vivre ensemble. Ils n’ont fait que ça durant des années mais, ce que nous venons de découvrir dépasse l’entendement et, il est étonnant que les députés de gauche ne réagissent pas contre cette tentative insolite, certes, mais surtout morbide et mortifère. En effet, le député de la 3e circonscription de Haute-Savoie, Martial Saddier, membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, pense que les lits des hôpitaux, doivent être comptabilisés dans le quota des 25 % de logements sociaux. A part fumer la moquette, que font ces gens ? Or, un lit d’hôpital est un lit spécialisé qui a été conçu pour répondre aux besoins de l’environnement hospitalier. Point.
Hier, le 24 septembre, au palais Bourbon, lors de la mobilisation du foncier public en faveur du logement et obligations de production de logement social (N° 200), ledit député a pondu l’amendement N° 444 en dessous. Ça se passe de commentaire…
AMENDEMENT N° 444
présenté par Martial Saddier
ARTICLE 4
Après l’alinéa 12, insérer les deux alinéas suivants :
« 4° bis Après le huitième alinéa, est inséré un 5° ainsi rédigé :
« 5° Sont également comptabilisés comme autant de logements locatifs sociaux les lits d’hôpitaux, de prison, de gendarmerie, de soins de suite et de réadaptation. »
EXPOSÉ SOMMAIRE
Les lits de ces structures doivent être comptabilisés dans le quota des 25 % de logements sociaux, au regard de leur utilité éminemment sociale et des coûts supportés par les collectivités qui comprennent ces structures sur leur territoire.
Ces gens ne sont pas loin d’être admis à l’asile ! Ainsi, pensent-ils, en comptabilisant cet ensemble disparate de lits, les communes ayant des édiles racistes -c’est le cas de le dire-, échapperont aux pénalités et ne construiront plus, in fine, de logements sociaux. Une façon criminelle d’échapper à la loi, une infamie; une escroquerie ridicule, un tombereau d’abjections.