Les matinée frôle le point de congélation, les journées sont plus fraiches nous allons vers des temps plus froids. Qui dit temps froids, dit infections comme le rhume, grippe, toux …Certains croient encore qu’on peut attraper la grippe avec des courant d’air .. alors que c’est bel et bien la transmission de virus qui nous rendent malade
Nuage
Le froid, le rhume et nos mains…
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
DRE CHANTAL GUIMONT, COLLABORATION SPÉCIALE
La Presse
On entend souvent l’expression attraper froid. Avec l’arrivée prochaine de la saison froide clarifions cette grande question: comment attrape-t-on une infection virale?
La réponse est simple: par contact direct avec des virus, principalement par les sécrétions du nez, des yeux et de la bouche. Si vous êtes dans une pièce fermée et que quelqu’un éternue, vous serez en contact avec des virus. Aussi, si vous touchez une surface où se trouve un virus, vous y êtes exposé. Si de surcroît vous frottez votre visage avec la main exposée au virus, bienvenue l’infection!
Courons-nous plus de risque d’être malade si nous allons dehors par temps froid sans chapeau?
Eh bien non. Il est vrai que les virus se multiplient plus facilement dans un environnement froid que dans un environnement chaud. Par contre, ils ne nous attaquent pas parce que nous avons froid. Porter un chapeau ou un foulard l’hiver fera en sorte qu’on sera plus confortable, et cela minimisera les risques d’hypothermie ou d’engelure. Mais cela ne protège aucunement contre les virus du rhume et de la grippe.
Comment, dans ce cas, nous protéger contre ces infections?
Par un simple lavage de mains, fréquent et efficace, et par de bonnes habitudes de vie. Les mains sont un vecteur de transmission important des virus. Afin d’éviter de transmettre ou de contracter un virus, il suffit de les laver, et le tour est joué.
Également, la toux et l’éternuement au niveau du coude et l’utilisation d’un masque, dans des situations très précises, peuvent aider à limiter la transmission des virus. Si on doit prendre soin d’un enfant, d’une personne âgée ou d’un conjoint malade, il est utile de porter soi-même un masque ou de demander à la personne malade d’en porter un lorsque la proximité le requiert. Comme soignant, il est important de se protéger!
Et la place de notre système immunitaire dans tout ça?
Malgré un système immunitaire tout à fait compétent, un adulte peut contracter trois ou quatre rhumes par année; un jeune enfant, jusqu’à 10 ou 12.
C’est par l’exposition que les défenses (notre immunité) se développent. Un enfant en garderie sera exposé à des dizaines de nouveaux virus par semaine. À mesure que son corps apprend à reconnaître ces virus, le nombre d’infections diminue.
Notre corps a une mémoire immunitaire phénoménale. Lors d’une exposition subséquente à un même virus, nos globules blancs se débarrassent du virus sans symptôme. Par contre, lors d’une première exposition à un virus, les réactions inflammatoires se mettent en branle pour nous défendre. Les symptômes du rhume en témoignent: sécrétions nasales, toux, éternuement, fièvre. Cela reflète notre défense immunitaire. Pendant ce temps, certains de nos globules blancs apprennent à reconnaître le nouveau virus, en vue d’une prochaine attaque.
Peut-on garder notre système immunitaire alerte?
Bien sûr! Une saine alimentation, riche en vitamines et en minéraux, stimule les défenses immunitaires. Un sommeil suffisant et réparateur aide également à maintenir notre capacité immunitaire à son maximum. L’activité physique, apporte un certain bien-être et en améliore la circulation sanguine, ce qui favorise une réponse immunitaire précoce en cas d’exposition à un virus.
Alors, à vos chapeaux uniquement si vous aimez ça, et prévenons les infections virales si communes à l’automne et à l’hiver par ces simples mesures préventives: il s’agit d’une recette gagnante à bien des égards…