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Fiff – day 1 – Tango libre

Publié le 28 septembre 2012 par Anaïs Valente

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Tango libre est le dernier volet de la trilogie dédiée aux femmes et à l'amour de Frédéric Fonteyne, après Une liaison pornographique et La femme de Gilles.

Si je n'ai pas vu La femme de Gilles, Une liaison pornographique reste inoubliable à mes yeux, tant ce film m'avait bouleversée, de par la beauté de ses personnages et la sensibilité de l'histoire, tout en contradiction avec ce que le titre laissait supposer.

C'est dire si j'étais impatiente de découvrir Tango libre, d'autant qu'il me permettait, outre le retour de Sergi Lopez, treize ans après Une liaison pornographique, de profiter de la présence de mon nouveau petit chouchou François Damiens et de Zacharie Chasseriaud, qui avait déjà montré toute l'étendue de son talent dans Les géants, film que j'avais découvert au Fiff 2011.  Sans oublier Anne Paulichevich et Jan Hammenecker.

Que du bonheur quoi, me disais-je.

Et le résultat fut à la hauteur de mes attentes.  J'avais cependant une chtite crainte : si j'aime la sensualité du tango, je n'apprécie pas outre mesure la musique qui l'accompagne.  J'appréhendais dès lors une overdose, qui n'a heureusement pas eu lieu, tant le choix des musiques est judicieux.

Tango libre, c'est l'histoire de JC (François Damiens), gardien de prison plutôt transparent, qui, durant ses cours de tango, rencontre Alice (Anne Paulichevich, également scénariste du film).  Le lendemain, il la revoit au parloir.  Elle rend visite aux deux hommes de sa vie : son mari (Sergi Lopez) et son amant.  Pour elle, JC va bouleverser son existence.  Pour elle, le tango va envahir la prison.  Pour elle, tout pourrait changer.

Frédéric Fonteyne propose ici un film qui parvient à alterner parfaitement légèreté et profondeur. Je me suis d'ailleurs surprise, lors d'une magnifique scène de danse entre Alice et son fils, à avoir à la fois un sourire béat sur les lèvres et des larmes plein les yeux.

Une grande partie de l'intrigue se déroule à l'intérieur de la prison, mais sans que cela ne soit jamais lourd ou sinistre, le dosage entre les moments difficiles et ceux plus touchants ou plus amusants étant parfait, tout comme le jeu des acteurs, la musique et les images.

Je vous le disais, que du bonheur que ce film, à découvrir en salles dès le 7 novembre prochain.

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Et un chouia de musique, avec les deux morceaux des scènes les plus marquantes du film, d'après bibi, sans qu'il s'agisse de morceaux de tango :


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