«Syndrome du coeur brisé» On peut mourir d’un chagrin d’amour!

Publié le 29 septembre 2012 par Nuage1962

Les femmes de certain âge sont plus sujettes a cette forme de coeur brisée … quelque chose qui ressemble a une crise cardiaque mais qui en n’est pas une  … mais qui tout de même peut être fatale
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«Syndrome du coeur brisé»

On peut mourir d’un chagrin d’amour!

Crédit photo : archives TVA Nouvelles

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Il est possible de mourir d’un coeur brisé. C’est du moins ce qu’affirment des médecins américains qui ont trouvé un syndrome qui a l’apparence d’une crise cardiaque, mais qui n’en est pas une.

Un cardiologue de l’hôpital John Hopkins est le premier à parler du «syndrome du coeur brisé», aussi appelé cardiomyopathie due au stress.

«Cela pourrait faire croire à un infarctus, mais ce que l’on voit à la radio n’a rien à voir. Les personnes qui ont une crise cardiaque ont des symptômes parfaitement reconnaissables au niveau des artères coronaires alors que les personnes qui souffrent du syndrome du cœur brisé ont des coronaires qui se révèlent en parfait état», a expliqué le médecin spécialiste.

Lorsque l’on subit un très grand stress, le cerveau envoie un signal aux glandes surrénales. Celles-ci ont la fonction de sécréter de l’adrénaline pour répondre aux agressions. Alors que les glandes libèrent de l’adrénaline, certains vaisseaux sanguins se contractent et le pouls s’accélère.

Sous l’effet d’un stress particulièrement important, comme la mort d’un conjoint, le cœur va jusqu’à être paralysé et cesse de battre.

«Mais, contrairement à une crise cardiaque, lorsque l’on parvient à relancer le cœur paralysé, le patient ne souffre ensuite d’aucune séquelle fonctionnelle», affirme le Dr Wittstein.

Depuis 1999, le Dr Ilan Wittstein mène ses recherches sur le syndrome sur coeur brisé. Il a trouvé que cette pathologie touche essentiellement les femmes de plus de 55 ans.

«À l’âge du déclin hormonal, le cœur des femmes devient plus sensible au stress, car il n’est plus protégé par les oestrogènes. Voilà pourquoi, finalement, on a moins de risque de mourir d’un chagrin d’amour à 25 ans que plus tard dans la vie!», conclut-il.

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