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Fiff – day 3 – Camion

Publié le 01 octobre 2012 par Anaïs Valente

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Premier film québecois du Fiff 2012 pour moi, et, comme d'habitude, je bave devant l'accent du réalisateur, trop craquant, moi je veux épouser un québecois et l'entendre me susurrer des mots doux à l'oreille, je serai sa blonde et auprès de sa blonde, il fera bon fera bon fera bon.

Bon je m'égare.

Et Camion est l'histoire d'un homme, chauffeur de camion, qui s'égare après avoir tué une automobiliste dans un accident.  Il s'égare dans le traumatisme psychologique et la culpabilité, au point que ses fils prennent peur et le rejoignent pour l'aider à passer ce cap difficile.  Ils s'aideront tous trois…

Après plusieurs films autour des femmes ou de la femme, l'arrivée d'un peu de testostérone n'était pas pour me déplaire.  Un film tout en pudeur et en émotion, celles des hommes.  Des émotions plus silencieuses, mais tellement palpables et touchantes.  Le réalisateur l'a d'ailleurs signalé à la fin du film, qu'il a écrit en pensant à son père, chauffeur de camion lui aussi : mon père est un homme de peu de mots.  J'aime cette expression, qui caractérise bien les trois personnages de ce film.  Peu de mots pour raconter quelques semaines de leurs vies.  Sans plus.  Simple et efficace.

Mon moment préféré : l'arrivée de la neige.  Neige qui guérit.  Un vrai superbe moment de ceux qui marquent et me font me dire "mais elle vient quand la neige ici, bordel ?".

Cela dit, y'a juste un chtit bémol : je comprenais mieux les moments en anglais que ceux en français.  Il fut un temps au Fiff où les films québecois étaient sous-titrés en français (non, sous-titrer du français en français n'est pas absurde, on voit bien que vous n'avez jamais vu un film québecois vous).  Ce temps-là semble révolu depuis deux ans, et je le regrette, car j'ai loupé certaines subtilités du film.


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