BRUXELLES – Défaite amère, fuite honteuse; ils ont créé l’homme taliban pour vaincre les Russes, l’homme taliban les a vaincu, eux. Telle pourrait être la première phrase d’un roman de 11 ans d’une tragédie semée d’échecs et d’embûches. La tête dans les étoiles, ils s’étaient rendus en Afghanistan. Et pourtant, aujourd’hui, le constat est amère, triste, catastrophique. Plus de 2000 morts côtés américains, des dépenses abyssales. Ce qui est sûr, les talibans sont devenus plus forts, et le culture du pavot a augmenté de façon exponentielle. Aussi bizarre que ça puisse paraître, l’Afghanistan va plus mal, même comme les jeunes filles font désormais des études. Ils en sont, donc, au point du départ.
Dans une interview au journal britannique The Guardian, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a reconnu la pression exercée par les talibans, qui pourrait accélérer le retrait des troupes de l’OTAN d’Afghanistan. Plusieurs options sont à l’étude et devraient être clarifiées dans les trois mois qui viennent. Le calendrier se tient, vous l’aurez compris, par rapport à l’élection américaine de novembre prochain.
En petit comité, Barack Obama le président américain, très touché et moralement affecté, évoque à demi-mot son échec cuisant et songe lui aussi au retrait des forces occidentales d’Afghanistan qui pourrait intervenir plus tôt que prévu.
Pour rappel le redéploiement était prévu en fin 2014.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble