Ah, mes chers amis lecteurs !
Cette journée fut belle et fructueuse ! Annoncertait-elle même le début de la renaissance tant de fois effeluré, pourtant jamais atteint ? Je ne sais, je ne sais…
Mais laissez-moi vous répéter une conversation téléphonique.
« - Allô ? Dis-je de ma voix virile, la n°12, celle avec laquelle je fais craquer qui vous savez. (Qui ? Ben, Lulu, bien sûr…) A qui ai-je l ’honneur ?
- Espèce de vieux pédé, me coupe mon interlocuteur gaiement, c ’est vachement bien cette série de plein de toi !
- Merci, pauvre pervers, la série des Myself commence à faire du bruit…
- Tu ne voudrais pas m ’en faire une ? De moi? Dans mon bureau?
- Mais bien sûr ! Sache néanmoins que cela n ’est pas gratuit, je rajoute d ’une voix mielleuse quoique perfide.
- Je m ’en doute, pauvre mec. Je payerai, t ’inquiète ! »
Le rendez-vous a été pris un mardi soir à son bureau. Les employés de mon ami – un tantinet familier, je vous l ’accorde – seront rentrés sagement à leurs domiciles respectifs : nous pourrons travailler.
Tout l ’esprit des Myself est là : adapter le concept pour un autre. Comme mon camarade m ’a comparé aux résidents du quartier du Marais à Paris, une autre Myself m ’est venu à l ’esprit. Donc, cette après-midi, j ’ai sorti : Myself s ’est fait un ami.
Et alors, voyez-vous, à peine publiée sur Facebook, c ’est par le chat du réseau social que je lis ce message :
« - J ’adore les Myself ! Réfléchis à quelque chose pour moi, qui vais par monts et par vaux toute la journée ! J ’en veux une ! »
Bon, puisque c ’est comme ça, autant y aller. Allez, je pars dans mon laboratoire, nom donné à ce qui était ma chambre et qui est maintenant un gigantesque désordre numérique – pardon, Lulu – pour pondre une nouvelle Myself.
Dire qu ’à l ’origine, c ’est un projet que j ’ai développé pour un restaurateur italien. Il faudrait peut-être que je le relance…
I love you. All of you.