Magazine Journal intime

Fiff – day 4 – Le magasin des suicides

Publié le 04 octobre 2012 par Anaïs Valente

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Ce film, enfin ce film d'animation, ça fait un bail que je l'attends.  Depuis que je suis tombée par hasard sur Thé ou café avec, si mes souvenirs sont bons, Jean Teulé en invité (ou Patrice Leconte ?  non, Jean Teulé), qui annonçait que son livre Le magasin des suicides était en cours d'adaptation en film.

Je n'ai jamais lu Jean Teulé encore, mais j'ai vu Darling, le film, j'ai acheté Darling, le livre, je planifiais d'acheter Le magasin des suicides, le livre, donc j'avais envie de voir Le magasin des suicides, le film.

J'étais hyper impatience.

C'est peut-être ce qui a causé ma perte…

Quand on n'a aucune attente, on ne peut qu'être positivement surpris.  Mais quand on a plein d'attentes, qu'on imagine, qu'on se réjouit, ça peut virer à la catastrophe.

Pourtant, le début du film me semblait bien prometteur.  Humour noir distillé un peu partout.  Personnages attachants de tristesse à la limite du supportable (genre qui donne des envies suicidaires, ça tombe bien).  Puis arrivée d'un grand sourire inattendu sur le dernier né, dont la bouille est à mourir de rire.

Ensuite, ça se corse.  Les chansons ne me convainquent pas, tant au niveau des mélodies (mais les goûts et les couleurs hein…) qu'au niveau des textes.  Pourtant chuis pas spécialement difficile, j'adore hurler des textes débiles moi, mais là, c'était trop, enfin trop peu.  Et puis l'histoire tombe dans la mielleuserie extrême.  Trop is te veel.  Sensation d'un film au départ totalement pour adultes, qui bascule ensuite dans le totalement pour enfants.  En fin de compte, c'est à se demander quel public sera séduit…

En tout cas, pas moi, malheureusement, même si j'avoue que j'ai bien ri, surtout au début.  Y'a du bon dans ce film, mais je n'ai pas été séduite sur la durée, ce basculement entre le côté obscur de la force et le côté rose du conte de fées me paraissant trop incongru.

Et vu qu'on m'a dit que le livre était dans le genre du début, mais encore bien plus humour noir de la mort qui tue la vie, je vais enfin m'encourir chez le bouquiniste pour me l'offrir…

En salles depuis ce 3 octobre.

Le site web, qui donne un avant-goût.

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