Hier matin, un homme a été tué à Strasbourg lors d’une opération antiterroriste. Un des policiers a été blessé, a indiqué le parquet de Strasbourg. Cette opération d’envergure a vu ces hommes placés en garde à vue et plusieurs perquisitions à Paris, à Strasbourg, en Seine-et-Marne et dans les Alpes-Maritimes.
Il faut avouer que la police n’est pas allée de mainmorte. Elle a même cravaché, d’autant plus que c’est après l’attentat de Sarcelles ( dans le 9-5, Val-d’Oise), le 19 septembre dans une épicerie cacher que l’enquête s’est mise en branle. Le jet d’un engin explosif de faible puissance, qui n’avait pas fait de gros dégâts.
Des «Français convertis», des «apprentis terroristes». «Il ne s’agit pas de réseaux terroristes qui viennent de l’extérieur, il s’agit de réseaux qui sont dans nos quartiers», a déclaré Manuel Valls sur TF1 le soir. «Il ne s’agit pas d’étrangers, il s’agit de Français convertis, de Français musulmans», a-t-il ajouté. Mais «ne confondons pas ces gens» avec la communauté musulmane de France. «Il s’agit de mettre hors d’état de nuire des terroristes, des apprentis terroristes», qui «peuvent passer à l’acte à tout moment» et «tout le travail de la police est d’anticiper ces phénomènes et ces actes», a-t-il poursuivi. «C’est une opération très sérieuse, d’envergure, qui est lancée déjà depuis plusieurs semaines et qui vise à démanteler des réseaux terroristes», avait commenté plus tôt dans la journée le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Selon nos informations, il y a une recrudescence des conversions à l’Islam dans les banlieues. Des jeunes filles noires, qu’elles soient originaires d’Afrique ou des Antilles, une fois converties, portent le hijab (arabe : حِجَاب, hijāb). C’est le foulard couvrant entièrement les cheveux mais ne voilant pas le visage.