Souvenirs embrumés distillés écœurants
Sur du papier glacé où plus rien n’est vivant
Rappel d’une chanson aux paroles oubliées
Bijoux d’aliénation d’une vie balisée
La passion s’évapore en un corps qui s’endort
Reste une couche froide, vague relent de mort
Un film en noir et blanc au reflet saturé
Pour un rêve en couleurs : objectif contrasté!
Crocodile au glucose de nos amours moroses
Pleure caméléon tout en prenant la pose
Lézarde sur garde-fou et le soleil se couche
Il a plu sur deux âmes en partie désertées
Par un astre blessant nos visages irradiés
Larmes acidulées fondent sur la bouche
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