Leurs proches et leurs avocats n'ont pas été informés lors de l'arrestation de l'endroit où ils seraient conduits.
"Les arrestations intervenues aujourd'hui montrent une fois encore que le gouvernement de Bahreïn n'est pas vraiment déterminé à répondre de ses actes et à faire en sorte que justice soit rendue aux victimes de violations des droits humains. Le gouvernement affirme que ces professionnels de la santé ont commis une infraction pénale, mais pour Amnesty International, ils ont été incarcérés uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté d'expression, d'association et de rassemblement. C'est pourquoi ils doivent être remis en liberté immédiatement et sans condition", a déclaré Ann Harrison, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
L'organisation considère ces six personnes comme des prisonniers d'opinion. Il n'existe à sa connaissance aucun élément tendant à montrer que l'une ou l'autre ait recouru à la violence lors des événements de l'an dernier, ni prôné son usage.