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Le complexe de l’étiquette

Publié le 11 octobre 2012 par Enmodeparisienne @EnModeParis

Le complexe de l’étiquettePour réchauffer les cœurs en ces temps frileux. Je vous propose un post sur un constat ressent que j’appelle : le complexe de l’étiquette. L’étiquette, ce petit morceau de papier nous communique l’essentiel : région, appellation, domaine, année, petite histoire et bien sur les mentions légales.

Quand on parle de vin, il faut faire attention. Tout le monde n’est pas à mettre dans le même sac. Il y a « les experts », « les amateurs », et « les novices ». Pour les experts rien de plus simple, quand ils choisissent une bouteille, ils lancent l’application Iphone spéciale étiquette de vin, dans laquelle ils ont répertoriés toutes les bouteilles bues depuis 2004. C’est d’ailleurs un bon moyen de se les rappeler. Mais ils sont loin du commun des mortels. Pour les amateurs tel que moi. C’est une confusion extrême, quand ils se rendent chez le caviste du coin. Toutes les bouteilles se ressemblent ou presque. Et beaucoup d’entre eux et je dois le dire j’en fais partie, choisissent leurs bouteilles de vin en fonction de l’étiquette. Du coup ils choisissent leurs étiquettes parce que … Parce qu’elle a de jolies dorures et des lettres à l’anglaise. Parce qu’elle a de jolies couleurs et qu’elle ira bien avec ma nappe. Parce qu’elle fait sérieuse et comme je vais justement chez mon beau père, ça fera bien. Parce que je confonds avec la bouteille que j’aimais chez une copine mais dont je ne me rappelle plus du nom. En somme pour les amateurs et les novices choisir une bouteille de vin, c’est compliqué et pas très drôle.

Loin de ma contrée gauloise, j’ai eu l’occasion de découvrir de nouveaux horizons mais aussi de nouveaux vins tel que le Malbec. La plus part du temps, j’ai été assez surprise de la qualité des bouteilles. Même si je dois le dire, ici ils sont loin d’être coincés question vin. Ce qui a été au début, un gros choc pour moi petite parisienne. Mais l’achat d’une bouteille est quand même bien plus fun. Par exemple, Francis (Ford Coppolla) vend de nombreuses bouteilles dont une qui s’appelle Sofia (bizarre mais passons). On attend avec impatience le cru de Drew Barrymore actrice mais aussi oenologue apparemment. Il est assez commun de voir des vins s’appeler, « fatbastard » (gros connard pour les non anglophones). Ou encore et pour finir des vins plus évocateurs comme « la bourgeoise » illustré d’une nana à moitié nue.

Tout ça pour dire qu’en Gaules on est un peu trop coincé et complexé, question étiquette de vin. Et c’est bien dommage. Je ne dis pas qu’il faille aller jusqu’aux exemples trash que je viens de citer mais un peu de gaité et d’humour ne ferait pas de mal. En bref libérez vous de ce complexe et partez à l’aventure des étiquettes ! De plus, il est qu’en même plus facile de se rappeler après une soirée bien arrosée, de la bouteille de vin avec un smilley ou une tête de mort que de la énième étiquette en lettres calligraphiés.  Voilà j’avais envie de partager avec vous quelques images de deux bouteilles vraiment sympas et hors du commun que j’ai une l’occasion de trouver et de boire bien sur ! Et comme il ne faut jamais juger un livre par sa couverture, sachez que le vin était un des meilleur que j’ai bu jusqu’ici. Alors pourquoi se priver. Je suis maintenant une amatrice qui assume ! Et vous ?

Bon week end B

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Le complexe de l’étiquette

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