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Publié le 13 octobre 2012 par Franonair

Hey !
Il m’arrive parfois de vouloir fermer ce journal.
De laisser courir les rappels d’OVH.
De voir ce blog inaccessible.
Puis, payer ma redevance et revoir ces pages virtuels s’ouvrir de nouveau.
Et me voilà, rassurée, de retrouver un peu mes souvenirs plus que partiaux.
Ici, je n’écris que peu ce qui va bien dans ma vie. Surement, parce que je n’ai pas vraiment envie d’y écrire la vie avec mes enfants et mon mec. Ces saynètes-là, je le décris sur FaceBook. Ne me demandez pas pourquoi.

Bref.
Et si on résumait un peu ces derniers mois. Un bilan avant le bilan traditionnel de fin d’année. Juste pour me remettre les idées en place et peut-être que je trouverai cette année 2012 pas si dégueulasse que ça.

A la maison.
Doudou a fêté son 10ème anniversaire en Août dernier. Et ça m’a un peu fendu le coeur. Et j’entrevois de jour en jour le jeune homme qu’il deviendra. Ses faiblesses. Ses acquis. Sa sensibilité reste. Son manque de confiance en soi aussi. Un beau challenge devant moi.
Sashimi quant à elle, du haut de ses 2 ans et demi et une petite fille pleine de vie et limite un peu trop brusque. Elle a trouvé le truc pour ne pas avoir à parler avec les gens qu’elle ne sent pas. Elle se cache dans nos jambes et dit à son interlocuteur : J’suis timide moi ! Et les gens la laissent. Et elle sourit. Elle fait des blagues et des grimaces. Mon petit clown ! Légèrement capricieuse et très butée. Un challenge différent.

Dans le couple.
2012 aura été l’année de la mise à plat. Et nous voilà, de nouveau partis, pour vivre l’aventure. Tâchons de rendre notre quotidien aussi joyeux que possible. Tâchons de ne pas glisser dans le confort d’une routine qui dévitalise la vie de couple. Tâchons.

Au boulot.
Après avoir fait l’intérim durant 3 mois, j’ai enfin un nouveau responsable pour reprendre les rennes du plateau. Et je respire enfin. Je suis devenue très prudente sur ce que je dis et écris. Je crois même que parfois j’ai des réactions paranoïaques au bureau. Je me concentre sur les fonctions que je dois remplir et les projets que je dois mener à bien. Je me rend compte que gérer l’humain peut vite être un enfer, qu’il est difficile de changer les habitudes de travail, que tout peut devenir politique ou presque dès qu’on remet les pieds dans une « World Company » , que le moindre de mes défauts/errances/erreurs se retrouvent dans un mail de 2 pages adressé aux syndicats avec copie cachée à ma Direction qui revient vers moi pour m’indiquer comment contrer et contre-attaquer. Ca m’épuise. Avoir des soutiens du réseau, de son hiérarchique direct et de LA Direction, c’est cool mais sur le terrain, je me retrouve bien seule pour les affronter, les convaincre, les faire adhérer. C’est effectivement un bon terrain de jeu tant pour mon évolution de carrière que pour ma vie personnelle. J’apprends à être stratège. En somme.

Dans ma vie.
Je me remet doucement.
Ma psy m’a beaucoup aidé à appeler un chat, un chat. A être honnête avec moi-même. A m’avouer des choses que je ne voulais pas voir et que j’ai pourtant vécu (pas des trucs glauques rassurez vous). Parce que forcément ça égratignait trop l’image de moi-même que je me suis construite.
1 an après le suicide de mon ex-boss, je me sens relativement moins fragile mais pas encore assez forte pour affronter l’idée de la mort. Cette putain qui semble encore vouloir montrer de quoi elle est capable.
J’ai arrêté mes séances que je reprendrai surement plus tard. Il me faut toujours un certain temps avant d’attaquer un nouveau gros morceau.
Cette année je n’aura pas fait de nouvelles rencontres. Etant moi-même en reconstruction, j’ai préféré consolider des relations et éjecter celles qui ne m’apportaient strictement rien ou que des emmerdes.

Parce que j’ai trouvé 2012 relativement difficile à vivre, je me suis dit que je devais larguer les amarres pour quelques temps. Quitter son quotidien. Lever la tête. Respirer.
Alors ?
Dans 2 semaines, on se casse en famille à Hong-Kong.
Ya surement mieux pour prendre l’air que la densité de cette ville.
Mais j’ai envie d’emmener mes enfants et mon mec sur les traces de mes premières vacances d’enfance en famille. Retrouver des odeurs. Des sons. Des accents. Des gadgets. Etre loin de Paris. Retrouver mon petit-frère installé depuis 1 an. Ma famille. Mes amis. Faire un break.

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